Ressources HAL

L’Harmattan, 2008 Table des Matières Avant-Lire Eva Kushner, Comparaison et raison : p. 11 Faire lignes, c’est aimer Béatrice Bonhomme, Paroles et poèmes, entrelacés avec une création de l’artiste Serge Popoff : 19 Henri Lopes, Lettre d’accueil : 23 I — Cultures en contact Micéala Symington, Comparatisme, francophonie et partage : « faire signe à l’autre » : 29 Abel Kouvouama, Anthropologie, littérature et imaginaire : clin d’œil à Arlette et Roger Chemain : 33 Tanella Boni, Écrire en état d’urgence : texte et contexte : 47 André Bokiba, Le statut textuel du nom d’auteur : cas des écrivains congolais : 59 Mamadou Ba, Les mémoires d’Amadou Hampathé Ba : une poétique de la tolérance : 69 Marc Gastaldi, Horizons senghoriens à l’orée du XXIe siècle (Caraïbes, Océan Indien) : 77 Judith Ohlman Sinanga, Pensée de la négritude et identitaire « post-colonial » : 83 Marie-Thérèse Ambassa Betoko, Des paroles en miettes : 93 Abdellah Hammouti, Affirmation de soi, désir de l’autre et dissidence par l’écriture : cas de la littérature négro-africaine d’expression française : 97 Raphaël Safou Tchimanga, Les « Chem(a)ins » de la critique : 105 Jean-Baptiste Tati Loutard, Poèmes : 111 II — Orients en miroir Sun Chaoying-Durand, Comprendre « l’ami qui vient de l’an mil » : 117 Sookhee Chae, Albert Camus et le bouddhisme : 131 Daniel-Henri Pageaux, Un aspect de la francophonie chinoise. La Montagne de jade de Xiaomin Giafferri-Huang : 141 Regina Keil-Sagawe, D’un Orient l’autre — d’un poème l’autre. Petite poématique de la traduction en hommage à Arlette et Roger Chemain : 149 Samira Douider, Les figures du fou et le malaise (Romans maghrébins et sub-sahariens de langue française) : 159 Szonja Hollosi, Réinterprétation de l’androgyne, du stéréotype aux métamorphoses dans l’imaginaire maghrébin francophone : 165 Abdoulah Al Ghamdi, La littérature francophone du Maghreb entre le figé et le mouvant : 171 Jean Jabbour, La perception de l’Autre dans les romans de harem au XXe siècle. Étude de La Nuit du Sérail de Michel de Grèce : 175 Seza Yilancioglu, Personnages en quête d’identité. Voix féminines : 183 III — Résurgences, Interférences Anne Martineau, Albain et la dame du lac gelé. Essai sur Geai de Christian Bobin (1998) : 197 Sylvie Ballestra-Puech, Portrait du lecteur en singe gourmand : l’intertextualité ludique de Thomas More : 205 Jacques Domenech, Le rôle du « prêcheur » dans les romans épistolaires apologétiques au tournant des Lumières : 215 Danielle Pastor Lloret, Vers de nouveaux horizons : 225 Adrian Van Den Hoven, Nekrassov de Sartre, satire de sa propre philosophie, d’une certaine presse, de Beckett et de Camus : 239 Sandra Garbarino, L’étrange cas de la Collection de sable (Italo Calvino) : 251 Andrée Mansau, Tombeaux et visions de Rome (Cervantes, Stendhal, Fuentes) : 259 IV — Réenchantements Joël Thomas, Camille, guerrière, vierge et martyre (Virgile, Énéide, XI, 498-895) : 277 Claude-Gilbert Dubois, Io et Europe : chemins croisés sur lignes d’horizon : 285 Jean-Jacques Wunenburger, Du dehors au dedans : approches herméneutiques du lieu : 293 Josiane Rieu, L’imaginaire du miroir, de la fontaine et de la licorne dans la Délie de Maurice Scève : 307 Béatrice Bloch, Un livre-monde, entre l’utopie libératoire et la fidélité enchantée, un imaginaire fondé sur l’indécidable statut de la fiction, entre réel et allégorie (Patrick Chamoiseau, Biblique des derniers gestes) : 317 Y. Taha Hassanein, Un art fabuleux de voir le feu : F. Krajcberg, P. Claudel : 325 Elmira Dadvar, Simorq, l’oiseau mythique de la littérature persane : 337 Jabbour Zahida Darwiche, Terre et Poésie. Lecture de Cavernes et Soleils d’Andrée Chedid : 341 Agnès Rogliano, Symbolique du ventre maternel : déterminisme de l’identité et éducation : 351 Yves Durand, Le niveau actantiel de l’imaginaire et sa modélisation : 359 Michel Maffesoli, L’esthétique tribale : 375 Mounira Chatti, Mythe, histoire et mémoire : 383 V — Les chemins de l’altérité Colette Guedj, À la croisée des chem(a)ins : autour de l’altérité : 389 Hélène D’Almeida Topor, Les Lettres et les Arts dans les timbres-poste du Congo et du Togo (1960-1989) : 397 Nathalie Duclot-Clément, Encres et ancrages. Marquage du corps et dérives métaphoriques, Maryse Condé, Tony Morrison, Marie Ndiaye : 407 Jean-Marie Seillan, Réflexions sur un genre mineur : le « roman aérostatique » de Léo Dex : 423 VI — Parcours poétiques Frédéric Monneyron, Anywhere out of the World... in Africa : 435 Bruno Germano, Pages de la Vallée d’Aoste. Introduction à Victor Diémoz : 441 Claire Legendre, Testimonia : 447 Marie-Hélène Cotoni, Horizons parallèles : 453 Lignes d’avenir Simone Vierne, Pour ce que l’imaginaire est (aussi) le propre de l’homme : 467 Auteurs : Table des Illustrations : Table des Matières : Libres horizons La succession organisée des articles compose un livre à plusieurs entrées. La littérature, créative ou critique, fait œuvre de « reliance » entre les cultures comme entre les extrêmes. En écho aux actes du colloque « Mythocritiques-an 2001 » (UFR Lettres, Nice), les communications rassemblées ici introduisent différents regards, ouvrent des perspectives. La synergie permet, hors des lignes convenues, des renouvellements. Le volume résonne comme un affranchissement, un défi. Dans le respect de la pensée personnelle des intervenants, la réflexion transforme la diversité en une donnée de notre temps, ainsi la démarche unique s’intègre dans une pluralité féconde. La subversion par l’ailleurs ou l’étrange suscite des surgissements vivifiants, voire un ressourcement. La tentative d’une vision globalisante exacerbe les spécificités (Eva Kushner, « La littérature comparée à l’entrée dans le XXIe siècle »). Contrairement à une idée préconçue, notre discipline fait valoir les différences, tolère les « comparaisons contrastives » (Adrian Marino). « Dans toute comparaison réellement heuristique et fructueuse, il faut faire entrer l’altérité », (Gilbert Durand, Imaginaires francophones, CRLV, Nice 1995, 1998). Les tendances de la critique actuelle affleurent, sans les inflexions « postcoloniales ». Les mutations, le dialogue, « l’obvie » plutôt que « l’obtus » (R. Barthes), donnent son ampleur au document constitué, pour une confrontation stimulante. Voir Loxias 2 et Loxias 3. Textes de : Sylvie Ballestra-Puceh, Mamadou Ba, Marie-Thérèse Betoko-Ambassa, Béatrice Bloch, André Patient Bokiba, Béatrice Bonhomme, Tanella Boni, Sookhee Chae, Mounira Chatti, Hélène D’Almeida-Topor, Sun Chayoing-Durand, Marie-Hélène Cotoni, Elmira Dadvar, Jacques Domenech, Samira Douider, Claude-Gilbert Dubois, Nathalie Duclot-Clément, Yves Durand, Sandra Garbarino, Marc Gastaldi, Bruno Germano, Abdoullah Al Ghamdi, Colette Guedj, Abdellah Hammouti, Yeha Taha Hasanein, Szonja Hollosi, Jean Jabbour, Zahida Jabbour Darwiche, Regina Keil-Sagawe, Abel Kouvouama, Eva Kushner, Claire Legendre, Henri Lopes, Michel Maffesoli, Andrée Mansau, Anne-Martineau, Frédéric Monneyron, Judith Ohlmann Sinanga, Daniel-Henri Pageaux, Danielle Pastor Lloret, Agnès Rogliano Desideri, Josiane Rieu, Raphaël Safou Tchimanga, Jean-Marie Seillan, Micéala Symington, Jean-Baptiste Tati-Loutard, Joël Thomas, Adrian Van den Hoven, Simone Vierne, Jean-Jacques Wunenburger, Seza Yilangioglu. Illustration de couverture : Tableau de Gilbert Durand, Le grand bleu.
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En Europe, en Amérique et en Asie, la recherche sur les usages des technologies numériques éducatives et leurs contributions à l’enseignement et l’apprentissage a été florissante, tandis qu’en Afrique subsaharienne, la recherche, excepté quelques rares études en sciences de l’éducation, a longtemps délaissé ces usages. La littérature met en évidence des lacunes en termes d’accès au matériel et d’intérêt pour certains dispositifs techniques. La technologie la plus adoptée reste le téléphone portable qui fait l’objet d’usages personnels et scolaires (Maïdakouale et Fagadé, 2022). Cette étude vise à soutenir l’intégration des technologies numériques éducatives chez une population jeune disposant déjà de compétences numériques non formelles. Nous étudions les logiques sociales structurant les usages qui, eux-mêmes, les façonnent (Paquienséguy, 2012). Aussi, mettons-nous en évidence les « nouvelles » sociabilités scolaires que ces usages apportent. Comme le soulignent Leveratto et Leontsini (2008), l’intérêt pour les usages éducatifs d’Internet nécessite également d’explorer ses dimensions ludiques et sociales, puisque la disponibilité sociale détermine l’engagement personnel dans l’usage intensif. Nous avons utilisé des méthodes qualitatives et quantitatives pour enquêter auprès de 292 étudiants au Burkina Faso, au Gabon et au Niger, pays de l’Afrique subsaharienne. Nous montrons que des facteurs sociotechniques participent à accompagner, dans l’ombre, la révolution numérique dans ces universités.
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Cet ouvrage examine l’organisation géographique des systèmes de mobilité urbaine à travers le monde. Le terme « système » fait référence aux réseaux d’infrastructure, aux services de transport existants et aux pratiques de déplacement des populations. S’inscrivant dans une démarche comparatiste, cet ouvrage met en avant la diversité géographique des systèmes de mobilité, à partir de cas d’études en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et en Europe. Pluridisciplinaire, l'ouvrage s’organise en quatre temps. Après avoir dressé un panorama de la mobilité urbaine, la première partie s’intéresse aux déterminants de la mobilité quotidienne en ville, révélant des pratiques de déplacement différenciées selon les populations (pauvres, âgées, enfants). Les parties suivantes étudient respectivement les transports collectifs urbains (train, métro, minibus) et les modes actifs (marche, vélo), ainsi que les politiques d’infrastructures qui leur sont liées. Une dernière partie questionne la circulation des méthodes d’analyse de la mobilité urbaine et des modèles d’action publique.
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Background Migrants' access to care depends on their health insurance coverage in the host country. We aimed to evaluate in France the dynamic and the determinants of health insurance coverage acquisition among sub-Saharan migrants. Methods In the PARCOURS life-event retrospective survey conducted in 2012-2013 in health-care facilities in the Paris region, data on health insurance coverage (HIC) each year since arrival in France has been collected among three groups of sub-Saharan migrants recruited in primary care centres (N = 763), centres for HIV care (N = 923) and for chronic hepatitis B care (N = 778). Year to year, the determinants of the acquisition and lapse of HIC were analysed with mixed-effects logistic regression models. Results In the year of arrival, 63.4% of women and 55.3% of men obtained HIC. But three years after arrival, still 14% of women and 19% of men had not obtained HIC. HIC acquisition was accelerated in case of HIV or hepatitis B infection, for migrants arrived after 2000, and for women in case of pregnancy and when they were studying. Conversely, it was slowed down in case of lack of a residency permit and lack of financial resources for men. In addition, women and men without residency permits were more likely to have lost HIC when they had one. Conclusion In France, the health insurance system aiming at protecting all, including undocumented migrants, leads to a prompt access to HIC for migrants from sub-Saharan Africa. Nevertheless, this access may be impaired by administrative and social insecurities.
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La rénovation universitaire est un fait récurrent engendré par les innovations technologiques permanentes et les nouveaux modes d’organisation des universités et des offres de formation. Les normes d’interopérabilités technologiques y jouent un rôle déterminant, non pas uniquement en apportant des plus-values sur l’économie d’espace et de temps, mais aussi en changeant les modèles pédagogiques et les processus d’acquisition des connaissances. Les pays d’Afrique subsaharienne présentent un cadre institutionnel et un type d’organisation universitaire particulier qui nécessite une relecture en profondeur de leurs modes opératoires pour une meilleure relance sur la voie de la rénovation par les TIC. Ce document propose des pistes de réflexion et des cadres d’action qui focalisent sur les acquis des normes et des standards d’interopérabilité.
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Since its beginnings, French chanson has been full of mixed musical influences. Two present-day French singers, Abd Al Malik and Stromae, preserve this tradition and renew it at the same time. While singing about ‘elsewhere’ used to be a pretext for exoticism with commercial intentions, these two singers symbolise a generation where human mixity has become a major reality, which can also be observed in their songs. When Abd Al Malik, for instance, uses the pattern and inspiration of Jacques Brel’s “Amsterdam” for his own song “Gibraltar”, he changes both meaning and dynamics of the original song. Amsterdam’s port is a tearing dead end ; Abd Al Malik’s port is a place of transfiguration where you can ‘sublimize’ yourself and transform travelling into a productive initiation. On the same level, Stromae, metis and orphan himself, succeeds in sublimizing his pain in a dynamic danse with its success “Papaoutai” ; and he also succeeds in doing so in his song “Bâtard”, a true art poétique, where thanks to his own maestro’s abilities he presents hybridity as riches to be shared.
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This paper analyses the diachronic evolution of Libyan-Punic traditions and exogenous Mediterranean contributions in the production of ceramics on the African territory between the Roman and Arab conquest, by questioning the modification of the morphology of amphorae, the rise and development of African productions of tableware (ARS), the creation of an original repertoire of cooking wares, the lessons learned from the morphology and decoration of lamps, the particularities of architectural ceramics and the particular case of handmade ceramics and their revival in Late Antiquity, and what they tell us about the society of Roman, Vandal and Byzantine Africa and the trace that may remain in the society of Ifriqiya.
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Les tourbières sont le plus souvent perçues uniquement comme des écosystèmes humides naturels riches en biodiversité. Pourtant, c’est oublier que, ce qui singularise ce milieu, c’est avant tout le volume de tourbe qui s’accumule au fil des millénaires et conserve l’information paléoécologique. Une autre originalité des tourbières réside dans le caractère anthropique de certaines d’entre elles dont l’existence découle de l’activité humaine, ce qui renforce leur intérêt patrimonial. L’histoire de ces tourbières anthropiques est souvent associée à la gestion de l’eau et aux aménagements hydrauliques. Dans les montagnes granitiques du Massif central oriental, où elles ont été bien étudiées, leur mise en place commence autour de 2500-3000 av. n. è., une période marquée par l’extension de l’agropastoralisme.
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Ce quatrième numéro a été l’occasion pour les auteur·rice·s d’interroger les modalités d’investissement et d’appropriation de la frontière. Les contributions réunies mobilisent une grande variété de sources (notariales, juridiques, sacrées, littéraires, iconographiques, archéologiques et épigraphiques) et couvrent un large spectre chronologique. Les auteur·rice·s ont mis en valeur la pluralité des stratégies d’investissement, inconscientes ou volontaires, qui donnaient sens aux frontières établies à l’échelle d’un territoire mental ou physique. Qu’elles reposent sur l’impôt (Michaël Girardin), les échanges commerciaux (Margault Coste, Laura Déchery), le genre romanesque (Anthony Revelle) ou les cultes locaux (Audrey Ferlut), ces stratégies servent avant tout à mettre en scène des identités culturelles, religieuses, civiques, mémorielles ou biologiques. Le numéro présente également deux varia issus de la Première rencontre des doctorants et jeunes docteurs sur l’Italie préromaine qui s’est tenue à Paris en juin 2017.
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Les recherches conduites depuis 2010 sur les plateaux granitiques de la Haute-Combraille, dans l’ouest du département du Puy-de-Dôme, dans le cadre du programme MINEDOR (Caractérisation archéologique et paléo-environnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille) de la MSH de Clermont-Ferrand, ont mis en évidence le rôle déterminant des exploitations minières dans le processus de turfigenèse à l’origine de la formation des tourbières. L’un des objectifs prioritaires de ce programme de recherche interdisciplinaire était de caractériser les phases d’exploitation aurifère anciennes à travers leur impact environnemental, en couplant analyses palynologiques et isotopiques d’échantillons prélevés dans des tourbières. Or il apparaît que toutes les tourbières identifiées et analysées sont étroitement connectées à des aurières, qu’elles se situent à proximité immédiate ou à l’intérieur même de ces mines dont les plus anciennes datent du Second Âge du Fer. En effet, les travaux miniers ont pour effet de désorganiser les réseaux de drainage locaux, soit volontairement pour les besoins de l’exploitation (réservoirs, laveries), soit indirectement lors de leur abandon (accumulation d’eau dans les cavités, colmatage des fossés du fait de l’érosion des haldes). Si la mise en évidence de ce phénomène a d’importantes conséquences méthodologiques (et même épistémologiques) pour les analyses paléoenvironnementales, elle ouvre aussi de nouvelles perspectives en montrant le caractère fondamentalement anthropique de bon nombre de zones humides. Du point de vue de l’histoire des paysages, le lien étroit entre mines et tourbières est un résultat dont il faudra mesurer la portée, car les tourbières, qui sont considérées comme des « milieux naturels » par excellence, à préserver pour leur ressource en eau et leur biodiversité , apparaissent ici comme la conséquence d’aménagements liés à des activités en l’occurrence très polluantes. Toutefois, elles ont pu jouer un rôle essentiel dans le piégeage des paléo-pollutions, évitant ainsi leur diffusion dans l’environnement.
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Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme.
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Pottery is hardly a mark of identity for a chronological division, Late Antiquity, created in reaction to the long-lasting disregard for the ‘Bas-Empire’ during the nineteenth and first half of the twentieth century, but too heterogeneous as far as this documentation is concerned. Even if the concept of Late Antiquity had, and probably still has, its utility in most areas, it is perhaps dangerous and sterile to confine the ceramic evidence of the mid-third to the end of the seventh century into the framework of this historiographic construction. For ceramic specialists it is now much more interesting to consider and evaluate this documentation in the ‘longue durée’, examining its links with Roman Antiquity and post-Roman/early Medieval or post-Byzantine/early Islamic developments, as is also the general trend in current Late Antique Archaeology. Indeed, now and in the future, research needs to focus on early medieval or early Islamic periods. Trying to shrink even more the concept of Dark Ages (understood as ‘unknown to us’) could be the paradigm shift in the pottery studies desired for the next years.
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Dans les récits des voyageurs et voyageuses ainsi que les traités musicaux anciens, les représentations visuelles d'instruments africains et le contenu des textes dans lesquelles les images s'insèrent sont un complément précieux par rapport aux instruments des musées. Ces images proposent une profondeur historique plus grande que les instruments collectés. Les sources écrites dont les illustrations sont issues contiennent souvent des informations sur leur contexte, ce que les objets muséaux n'offrent que rarement.
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À Niamey, la pêche occupe une place historique dans l’économie de la ville, l’équilibre alimentaire et nutritionnel des populations à travers l’apport substantiel en protéines animales des poissons. La pêche se pratique sur le fleuve Niger dans les bassins de pêche de Goudel, Gamkallé et Néni Goungou. Elle est affectée aujourd’hui par des aléas climatiques en particulier les fortes chaleurs, l’étiage précoce, l’ensablement, etc. Depuis quelques décennies, les quantités de poissons pêchés ont fortement baissé. Cet article cherche à caractériser les pratiques de la pêche, les changements qui affectent ces pratiques et d’évaluer leurs effets sur les communautés de pêcheurs de Niamey. La méthodologie utilisée dans cetteétude combine quantités de poissons pêchés, données hydrologiques du fleuve, climat (température et pluie) et données d’entretiens collectées auprès des pêcheurs, des mareyeuses et les agents de la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA) et professionnels du secteur de l’aquaculture au travers de l’utilisation des logiciels Sphinx Plus et Xlstat. Les paramètres hydroclimatiques (débit, température de l’air, pluviométrie) de Niamey n’influencent pas directement les quantités de poissons pêchés. Toutefois, ils s’associent aux paramètres environnements (ensablement, plantes invasives) et anthropiques (pollution, surexploitation). La baisse des quantités de poissons pêchés a fortement impacté les revenus des pêcheurs, bouleversant leur sécurité alimentaire et socio-économique. Les pêcheurs de Niamey, ont rehaussé les prix du kilogramme de poisson, changé leurs outils et techniques de pêche et augmenté la fréquence des séances de pêche. D’autres ont adopté l’agriculture, le commerce comme activités secondaires et stratégie anti-risque. On questionne dès lors la durabilité de ces stratégies de résilience et d’adaptation.
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Relationships between steppe vegetation, human practices and climate changes in the past are crucial to disentangle human development in Eurasia. In this frame, our study investigates (1) modern pollen-vegetation relationships and (2) changes in vegetation, human activity and climate in the Holocene record of Vanevan peat (south-eastern shore of Lake Sevan, Armenia), using a multiproxy approach including sediment geochemistry (XRF), pollen, Non-Pollen Palynomorphs (NPPs), and branched Glycerol Dialkyl Glycerol Tetraethers (brGDGTs). Climate reconstructions are provided by (1) water-level changes, (2) brGDGTs, and (3) pollen transfer functions (multi-method approach: Modern Analogue Technique, Weighted Averaging Partial Least Squares regression, Random Forest, and Boosted Regression Trees). Modern pollen assemblages are selected along an altitudinal transect in Armenia. They show a dominance of Chenopodiaceae in semi-desert/steppe regions while meadows steppes, subalpine, and alpine meadows are dominated by Poaceae. Past vegetation is characterized by steppes dominated by Poaceae surrounded during the Mid-Holocene (8200-4200 a cal BP) by scarce open woodlands. Humans have influenced the local vegetation, mainly through their agricultural practices present since 5200 a cal BP with several intensification steps. Our reconstruction indicates a climate shift from a cold and arid Early Holocene toward a warmer and more humid Mid-Late Holocene. An aridification trend marks the last 5000 years causing a drop in water level, which allowed humans to live and cultivate on Lake Sevan shores. Arid events are recorded at 6.2 ka, 5.2 ka, 4.2 ka and 2.8 ka a cal BP, which are commonly related to multi-centennial-scale variations of Westerlies activity (North Atlantic Oscillation). Through our temperature reconstruction, we can assign (1) the 5.2 and 2.8 ka events as being cold and probably related to a strong Siberian High, and (2) the 4.2 ka event as being warm associated with high Arabian subtropical pressures in the South Caucasus and the Near East. Our study suggests a significant impact of these arid events on the Lake Sevan shore populations and they are consistent with cultural phases in the South Caucasus, thus showing the impact of climatic variations on cultural, land use and occupation mode development in this crossroad region between Europe, Africa and Asia.
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The nature and timing of environmental changes throughout the last glacial-interglacial transition in the South Caucasus, and more widely in eastern Europe, are still not fully understood. According to certain pollen records, forest expansion occurred in many areas several millennia after what is considered worldwide as the onset of the Holocene. The current problem we face is that the time lag in forest expansion varies from one sequence to another, sometimes with no delay at all. Moreover, the potential forcing/controlling factors behind this complex pattern, contrary to the almost synchronous global Holocene warming, are still a matter for debate. Accordingly, we revisit the issue of forest expansion through vegetation history obtained in the South Caucasus using a new pollen record, retrieved from the Nariani paleolake (South Georgia). These data attest to a steppic phase, initially dominated by Amaranthaceae-Chenopodiaceae (12,700-10,500 cal yr BP), then by Poaceae (10,500-9000 cal yr BP), culminating with a more forested phase (9000-5000 cal yr BP). Although some palaeoclimatic regional reconstructions show a wet early Holocene, we interpret the delay in forest expansion recorded in Nariani (2500 years) as the result of reduced spring precipitation, which would have limited forest development at that time.
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Depuis 1994 la Mission paléoanthropologique franco-tchadienne (MPFT) fouille dans le désert du Djourab (Nord Tchad) où elle a d’abord mis au jour, en 1995, un nouvel Australopithèque dit « Abel » (3,5 Ma), le premier connu à l’ouest du Grand Rift Africain. En 2002 la MPFT décrit le plus ancien Hominini (la famille Humaine tribu sœur des Panini, les chimpanzés) Sahelanthropus tchadensis dit « Toumaï » (7 Ma) bipède par l’anatomie de son crâne tandis que la sédimentologie et l’assemblage faunique associé témoignent d’un paysage mosaïque composé de lacs, marécages, forêts, bosquets, savanes arborées et prairies herbeuses. Le crâne et la denture présentent une association unique de caractères primitifs et dérivés qui montrent clairement leur appartenance aux Hominini, et non aux grands singes africains, mais temporellement proche de leur dernier ancêtre commun. Ces plus anciens pré-humains avaient une répartition géographique non restreinte à l’Afrique orientale et australe mais plus large incluant au moins l’Afrique tropicale centrale et sahélienne.
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<p>In the Caucasus Mountains, the role of human influences and climate changes on steppes expansion over the Holocene is still discussed because this region is poorly documented. This study investigates (1) modern pollen-vegetation relationships in Armenia and (2) changes in vegetation, human activity and climate in the Holocene record of Vanevan peat (south-eastern shore of Lake Sevan) located in Armenia. The last 9700 years are recorded in the Vanevan core. We used a multiproxy approach including XRF, Pollen, Non-Pollen Palynomorphs (NPPs) and branched glycerol dialkyl glycerol tetraethers (brGDGTs) to reconstruct changes in vegetation, human impact and climate. The combination of these proxies is innovative and aims to distinguish the impact of human activities and climate change on vegetation. Modern pollen assemblages from semi-desert/steppe regions of Armenia show an abundance of Chenopodiaceae while meadows steppes, subalpine and alpine meadows are dominated by Poaceae. The Holocene vegetation at Vanevan is characterized by steppes dominated by Poaceae, <em>Artemisia</em> and Chenopodiaceae. However, several arboreal taxa, such as <em>Quercus, Betula, Carpinus betulus</em> and <em>Ulmus</em>, are more developed on slopes between 8600 and 5100 cal BP. Regarding the human impact, the presence of agriculture is attested since 5200 cal BP, largely increases during the last 2000 years cal BP (high percentages of <em>Cerealia</em>-type pollen) and correlates with the occupation periods reported in archeological studies. Palaeoclimate changes at Vanevan are estimated from (1) water level changes (2) temperature reconstructions based on brGDGTs (3) climate reconstructions based on pollen (through a multi-method approach: Modern Analogue Technique, Weighted Averaging Partial Least Squares regression, Random Forest, and Boosted Regression Trees). Climate reconstructions based on pollen and brGDGTs are rare and the multi-method approach using pollen data is innovative in the region. The results of Vanevan give evidence of high temperatures from 7900 to 5100 cal BP and arid events at 6000, 5000-4500 and 4200 cal BP, in agreement with other regional records.</p>
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Cet article propose un bilan du développement des tourbières depuis 15 000 avant le présent (Tardiglaciaire et Holocène) à l'échelle de l'Est du Massif central (France). Ce travail se base sur une analyse des dates d'apparition des tourbières grâce à une base de données comprenant 112 sites datés par le radiocarbone (14 C). Les résultats obtenus sont comparés aux évolutions de la couverture végétale documentées par les études paléoenvironnementales (pollen et macro-restes végétaux), grâce au calcul de facteurs d'ouverture et d'anthropisation du paysage (Facteurs d'Impact Anthropique = FIA), et avec les données archéologiques régionales disponibles. Une diversité de modalités de mise en place des tourbières apparaît au cours de la période considérée. Quelques sites présentent des accumulations de tourbe précoces (de 15 000 à 12 700 avant le présent), puis une nouvelle phase de formation de tourbières se développe durant le réchauffement climatique post-glaciaire. Cette génération (10 000 à 7 000 avant le présent) présente des tourbières planes (minérogènes) issues de l'atterrissement d'anciens lacs et des tourbières bombées (ombrogènes) formées par paludifi cation. Une seconde phase majeure de formation de tourbières est documentée depuis 4 200 ans, avec un nombre croissant de nouvelles tourbières durant les 2 800 dernières années. Durant cette phase, les activités humaines ont directement ou indirectement favorisé l'apparition de petites tourbières bombées (à l'arrière de murets, de chaussées surélevées, dans des zones drainées puis abandonnées) ou de tourbières planes (souvent installées sur d'anciens étangs). Tous ces cas sont particulièrement bien représentés dans le massif du Mézenc (Sud du Massif central) qui constitue un véritable conservatoire pour l'histoire des écosystèmes, de la biodiversité et de l'évolution des paysages.
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In order to reconstruct local environmental changes affecting wetlands in middle mountain ranges, this study presents a multi-proxy analysis of the Pialeloup peat record on the Béage Plateau (South-Eastern Massif Central, France). It combines macrofossil, beetle, palynological, and geochemical data. The results are compared with other palaeoecological studies and archaeological data from the Massif Central, Jura Mountains and Alpine regions to discuss the links between local environmental changes and socio-economical dynamics at larger scales. Based on this approach, early environmental changes were highlighted between 6500 and 4800 BC, most certainly due to animal trampling on the Pialeloup bog. These events seem synchronous with human presence from the Late Mesolithic to Early Neolithic. It suggested that wild animals and human/livestock might have frequented the Béage Plateau wetlands. Then, long-term landscape management was documented for the last 3000 years. Local palaeoecological insights (synanthropic plants, beech-forest clearings, increasing erosion) and archaeological evidence for human settlements (pottery, millstones, and anthropogenic soils) were revealed to start during the Iron Age (400–200 BC). From the Late Iron Age to the Early Medieval period (150 BC–AD 725), human activities combined livestock pasture and local cereal cultivation (such as rye, Secale cereale, as a winter crop). This long-term management produced an open landscape where only small beech/fir woods persisted (Fagus sylvatica/Abies alba). This step was essential for the further development of extensive livestock grazing since the Medieval period in this region.
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In a survey of household cats and dogs of laboratory-confirmed COVID-19 patients, we found a high seroprevalence of SARS-CoV-2 antibodies, ranging from 21% to 53%, depending on the positivity criteria chosen. Seropositivity was significantly greater among pets from COVID-19+ households compared to those with owners of unknown status. Our results highlight the potential role of pets in the spread of the epidemic.
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L’évolution des ressources nécessaires au développement des sociétés dépend de l’évolution des écosystèmes, sous forçages climatique, orbital et sociétal à l’Holocène. Elle entraîne l’apparition de nouveaux risques et de nouvelles vulnérabilités, souvent peu anticipés par les acteurs néolithiques, porteurs d’une nouvelle économie (agriculture-élevage). La généralisation des études systémiques et multi-proxies, combinée à la révolution récente des géosciences de l’environnement a modifié notre perception des archives continentales les plus favorables (plaines alluviales, rias, lacs, tourbières...). Elle a permis de détecter les changements climatiques rapides (RCC) qui se succèdent à peu près tous les millénaires au cours de l’Holocène moyen et les premières phases de forçages anthropogéniques, qui perturbent et amplifient surtout à partir du Néolithique final, le signal climato- environnemental. La confrontation des données à l’échelle de la France révèle une forte opposition dans les signatures et les fonctionnements hydrosédimentaires des bassins-versants des grandes plaines océaniques du nord-ouest et du Nord de la France largement tamponnés, et ceux des autres régions où les reliefs marqués et la proximité du climat méditerranéen, accentuent les stimuli climatiques et anthropiques. Sept périodes d’hydrologie abondante sont identifiées durant le Néolithique. Cinq d’entre-elles apparaissent plus ou moins synchrones de RCC planétaires (8.2, 7.3, 6.2, 5.3 et 4.2 ka BP) et aux événements nord-atlantiques de Bond, les deux autres (vers 4800-4500 et 2900-2800 BCE) correspondent à des fluctuations régionales enregistrées également dans les lacs subalpins et les glaciers d’altitude. Une occupation du sol peut-être plus dense avec un impact plus fort et précoce sur les paysages est à envisager dans les régions méridionales. Une pression plus soutenue sur la végétation et les sols semblent apparaître à la fin du IVe millénaire, de manière synchrone à une artificialisation des feux.
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This paper studies mire initiation modalities from the Late-Glacial to the Holocene by comparing radiocarbon ages on basal peat layers (112 sites from the Eastern French Massif Central e EFMC) with long-term land cover changes. We developed a semi-quantitative method based on the degree of openness and on Anthropogenic Impact Factors (AIF scores) from palaeoecological data (mire and lake records). Archaeological information was also considered to evaluate human impact. We compared regional mire development trends with datasets from Northern Europe, Siberia, Alaska and Canada, and with global CH 4 emission. Heterogenous cases of mire initiation were highlighted during the last 15 ka years in the EMFC. From 15 to 11.7 ka cal. BP, some mires and histic horizons occurred, although further research is needed to better understand these peat accumulation phases. Related to the Early Holocene warming, a mire generation established by terrestrialization, in the southern EFMC where geo-morphology favoured fens. Bogs also formed by paludification in the whole area between 10 and 7 ka cal. BP. Then, various cases of mire initiation were found from 4.4 to 2.4 ka cal. BP. The high number of mires established since 2.4 ka cal. BP could be related to major anthropogenic changes, indirectly favouring fens (in former ponds for instance) or small bogs (at the back of roads, walls or in abandoned drainage systems). This last generation was typical of Western European mountains and implied that moderate human impact may also produce socio-ecosystems with high ecological value.
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During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.
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Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux).
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Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux).
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During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.
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Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux).
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Les travaux de reconstitution paléoenvironnementale conduits dans le vallon du Frau au nord-est du massif du Cantal apportent des informations nouvelles dans un secteur géographique peu documenté. Les études archéologiques menées sur ce vallon ont été complétées par des analyses paléoécologiques menées sur une carotte de sédiments extraite de la tourbière du Frau. L'interprétation des résultats des analyses permet de montrer comment les sociétés humaines ont progressivement étendu leurs activités agro-pasto-rales dès la mise en place de la tourbière au Néolithique final et modifié leur environnement en particulier par les défrichements et par le feu. La seconde rupture dans l'histoire des relations entre ces sociétés et le milieu se place au Moyen Âge central. Le xiii e siècle marque en effet le début d'une période de construction du paysage tel qu'on le connaît aujourd'hui avec une extension maximale de l'emprise humaine. De nombreux hameaux et diverses structures agro-pastorales sont ainsi associés à la quasi-disparition de la forêt, les espaces pâturés et cultivés gagnant du terrain. Cette extension des activités agro-pastorales semble affecter le fonctionnement hydro-sédimentaire du bassin versant avec des conséquences différentes selon les périodes : mise en place de la tourbière, hausse de l'activité morphogénique sur les versants, dégradation de la végétation et des sols.
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Macrofossil studies consist in the identification of preserved seeds, bud- or catkin-scales, leaves, stems, roots as well as macro-charcoals, insect cases or elytra, fungi sclerotia and inerogenic particles, but the use of such analyses is still not a standard. Yet, macrofossil analyses provide significant environmental information thanks to (1) a high level of taxonomic identification and (2) to a local origin of remains due to limited dispersal from the source. In combination with other proxies such as pollen, macrofossil analyses allow a detailed reconstitution of palaeoenvironmental conditions at local and regional scale. Most of all, groups of such remains do highly add to our understanding of ecological, hydrological and morphogenesis evolutions. Thanks to an integrated study (macrofossils, palynology and sedimentology) linked with local to regional archaeological surveys, Holocene peat sequences from the Béage volcanic plateau (S-E Massif Central, France) has shed light on three major phases of human impact. First, limited agro-pastoral impact of Neolithic groups was revealed, with cyclic clearings affecting the oak (Quercus) forests, and inflows of terrestrial fungi due to watershed erosion. Then, a continuous human presence is demonstrated from the mid-La Tène period to the early Middle Ages, including clearings of beech (Fagus sylvatica) forests and growing of local cereals. And finally, an increasing anthropogenic impact occurred after AD 1,000, leading to massive erosion due to food-producing agriculture for a growing population together with an extensive livestock system. Overlapping data since the mid-La Tène period indicate that human presence and climatic deteriorations are not mutually exclusive, and may have been sometimes synchronous. Thus, humans may have inhabited mid-mountain areas even during periods of climate change.
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L’opération archéologique au lieu-dit Le Crouzet-La Veysse en haute Ardèche (alt. : 1215 m ; commune du Béage) avait pour objectif de caractériser les indices de site mis au jour lors de travaux agricoles de drainage en janvier 2014 (tessons de céramique d’allure protohistorique). Quatre sondages ont été ouverts en mai 2015 (6,5 m<sup>2</sup>) et ont permis la mise au jour d'un ensemble de 344 tessons (NMI : 21), ainsi que d’un mobilier lithique consacré à la mouture. Dans les sondages 1 et 2, la disposition de fragments de céramique protohistorique de dimension décimétrique et en connexion suggère la présence de lambeaux de sol archéologique conservés au contact du substrat géologique, entre 40 à 30 cm de profondeur. Les caractéristiques typo-chronologiques du mobilier céramique ainsi qu'une datation radiocarbone sur le dégraissant organique carbonisé du tesson (Lyon-11091 : 2300 ± 30 BP) permettent de proposer une attribution à La Tène B1-B2/C1. Le mobilier est caractéristique des évolutions technologiques du milieu du second âge du Fer, où l’usage du tour de potier est encore rare : les formes tournées mises au jour sont les plus précoces, découvertes à ce jour, dans le massif du Mézenc (sud-est du Massif central). D'autre part, les nouvelles données paléoenvironnementales acquises dans le cadre d'une thèse de doctorat à l'Université de Lyon (Dendievel A.-M., thèse en cours) décrivent un paysage largement déboisé à partir du milieu du Second âge du Fer. Les activités de mouture décelées ainsi que les indices polliniques d’anthropisation indiquent la présence de champs cultivés à proximité mais aussi de pratiques d’élevage. Ces informations issues de la recherche pluridisciplinaire renouvellent la vision traditionnelle du plateau du Béage dans le massif du Mézenc, auparavant considéré comme « vide d’hommes » avant les IX<sup>e</sup> et X<sup>e</sup> s. apr. J.-C.
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The TAO model of Transformation of Added Organic materials (AOM) calibrated on AOMs and substrates of temperate areas was used to assess the transformations in soil of carbon and nitrogen forms of AOMs: raw materials, selected mixtures and composts from Ouagadougou urban wastes. AOMs were studied in terms of chemical and biochemical contents and for their C and N mineralization during incubations in a typical Ferric Lixisol of the sub-urban agriculture of Ouagadougou. The TAO model was used to predict the transformations of C (very labile, resistant and stable organic C) and N (very labile, resistant and stable organic N, produced and immobilized inorganic N) forms driven by AOM biochemical data. Without any change in calibration formulae, TAO predicted accurately the C transformations and inorganic N production of most of the tested AOMs, with a tendency to slightly overestimate C mineralization of previously well-composted materials and re-mineralization of immobilized N. Complementary adjustments using more complete data from laboratory experiments are suggested, but the model agrees with other data collected in the field and appears as a promising tool to optimise the management of urban wastes in the tropical area as well as for agro industrial organic fertilizers of the temperate zone. This application suggests ways to improve the management of urban wastes aiming to optimize agricultural yields, system sustainability and C sequestration in soil.
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The optimisation of landfill operation is a key challenge for the upcoming years. A promising solution to improve municipal solid waste (MSW) management is the bioreactor technology. A meso-scale (around 1 m3) experimental set-up was performed to study the effect of moisture control in low density conditions with different leachate injection operations and bioreactor monitoring including the use of a neutron probe. The moisture content distribution evolution demonstrates a multi-domain flow behaviour. A classic van Genuchten-Mualem description of the connected porosity proved insufficient to correctly describe the observed phenomena. A bimodal description of the connected porosity is proposed as solution and a connected/non-connected porosities numerical model was applied to the results. The model explains the experimental results reasonably well.
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