Egrot Marc
Nom de la structure
IRD-LPED
Ville
Marseille
Genre, maladie et médicament en Afrique de l’Ouest
Genre, maladie et médicament en Afrique de l’Ouest
Auteur.e.s
NumerosImpromptus
- #02
Résumé
A travers deux exemples issus d’une aire géographique du Burkina Faso fortement influencée par la culture des moose, l’objectif de cette contribution est de montrer comment la mobilisation du concept de genre dans des recherches en anthropologie de la maladie permet une analyse pertinente, performante et opératoire des questions de santé. Elle vise à montrer comment une approche
originale des représentations et des pratiques sociales dans le champ sanitaire en référence au concept de genre autorise en retour la production de résultats permettant de mieux comprendre le processus de constructions culturelles des genres féminin et masculin dans une société.
originale des représentations et des pratiques sociales dans le champ sanitaire en référence au concept de genre autorise en retour la production de résultats permettant de mieux comprendre le processus de constructions culturelles des genres féminin et masculin dans une société.
Abstract
This paper aims to show how the use of gender in medical anthropology provides a relevant, efficient and useful analysis for health issues. This study is based on two examples from a geographical area strongly influenced by the Mossi culture in Burkina Faso. This paper seeks to show how the use of an original gender approach to social representations and practices with regard to health gives rise to results providing a better
understanding of the cultural constructs of male and female genders within society.
understanding of the cultural constructs of male and female genders within society.
Année de publication
2017
Discipline
- Anthropologie
Fichier : GenreMaladieEtMedicamentEnAfriqueDeLou_file_1607696204078_impromptus-2-3-r.pdf
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Opérationnalisation du concept de genre
Opérationnalisation du concept de genre
Auteur.e.s
NumerosImpromptus
- #02
Résumé
Pour beaucoup de chercheurs travaillant sur le concept de genre ou les rapports sociaux de sexe, la question de l’utilisation des résultats apparaît épineuse et délicate. Les suites de programmes sont bien souvent incertaines et largement en deçà des objectifs initiaux. Les outils habituellement utilisés pour que les résultats des recherches servent à infléchir voire modifier des politiques publiques, des cadres règlementaires ou législatifs, ou encore des manières d’aborder certaines questions dans des univers institutionnels, professionnels ou profanes, ne suffisent souvent pas à atteindre les objectifs souhaités. Ainsi la valorisation de la recherche
et les efforts de restitution aux acteurs sociaux ne permettent pas nécessairement une opérationnalisation réelle et durable. Cet article aborde la question de l’application des recherches sur le genre en Afrique de l’Ouest à partir d’expériences différentes. Dans un premier temps, nous identifions quelques-unes des limites rencontrées dans les initiatives d’application et de valorisation. Nous faisons ensuite l’analyse de deux types de situations. Dans l’une, les chercheurs se trouvent au coeur des institutions qui agissent dans l’exécution des programmes. Dans l’autre, des acteurs de terrain sont impliqués dans des programmes de recherche. Nous tentons d’identifier ce qui, spécifiquement dans ces deux types d’initiatives, permet l’application la plus optimale possible de la recherche.
et les efforts de restitution aux acteurs sociaux ne permettent pas nécessairement une opérationnalisation réelle et durable. Cet article aborde la question de l’application des recherches sur le genre en Afrique de l’Ouest à partir d’expériences différentes. Dans un premier temps, nous identifions quelques-unes des limites rencontrées dans les initiatives d’application et de valorisation. Nous faisons ensuite l’analyse de deux types de situations. Dans l’une, les chercheurs se trouvent au coeur des institutions qui agissent dans l’exécution des programmes. Dans l’autre, des acteurs de terrain sont impliqués dans des programmes de recherche. Nous tentons d’identifier ce qui, spécifiquement dans ces deux types d’initiatives, permet l’application la plus optimale possible de la recherche.
Abstract
For many researchers who study gender or gender-based social relationships, implementing results seems to be a thorny and delicate issue. Programme outputs are very often uncertain and much lower than initially hoped. The tools generally used to ensure that research results will inflect or change public policies, regulatory and legislative frameworks or ways to deal with issues within institutional, professional and layman’s arenas are often not enough to achieve the expected goals. Research results and feed-back efforts made towards social actors do not necessarily lead to real and sustainable operationalisation. This paper addresses the issue of how gender studies in West Africa may be used on the basis of various experiences. First, we identify some of the limitations encountered in the initiatives putting research results into practice and promoting them. Then we analyse two types of situations. In the first case, the researchers are within institutions that implement programmes. In the second case, the field actors are involved in the research programme. We have tried to identify what provides the best possible use of research in these two types of initiatives.
Année de publication
2017
Discipline
- Anthropologie
- Sociologie
Fichier : OperationnalisationDuConceptDeGenre_file_1607696204078_impromptus-2-6-r.pdf
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