Marseille Peyssonel


Présentation du laboratoire, puis du métier de chercheur et enfin du projet


Nous sommes arrivées toutes les 4 (Isabelle, Anastasia, Marie et Cloé) à 13h15 environ à l’école primaire Peyssonnel 1. Nous sommes montées en même temps que les élèves qui finissaient leur récréation avec la maîtresse dans la salle de classe. Après un bref temps d'installation, la maîtresse est intervenue pour nous présenter plus en détail puisqu’elle avait brièvement évoqué notre venue le matin même.

Anastasia et Isabelle étaient au tableau pour se présenter pendant que Marie et Cloé étaient dans le fond de la salle. Isabelle a pris la parole pour expliquer le métier de chercheur.e.s dans le laboratoire LPED en expliquant chaque terme de l’acronyme. Elle a fait participer les enfants pour qu’ils s’expriment sur les notions de population, environnement et développement afin de décrire l’activité générale du laboratoire. Les d’enfants étaient très volontaires pour partager leurs définitions, mais leurs interventions se cantonnaient à leur univers proche et non à des problématiques plus globales. A la question “une population concerne-t-elle seulement les être vivants?” les enfants ont répondu par la négative en donnant des exemples d’objet quotidiens (doudous, fourchettes…). De même pour le mot développement pour lequel les enfants parlaient d’abord des plantes, des hommes, des organes avant d’envisager un ensemble plus large comme la ville. Enfin, le mot environnement s’est révélé connoté puisqu’associé au terme “pollution” mais cela a permis d’expliquer que l’environnement ne renvoyait pas seulement à l’écologie urbaine.

Ensuite, les terrains de recherche du laboratoire ont été abordés en sollicitant les enfants pour tester leurs connaissances et ils se sont montrés très réceptifs. C’est tout naturellement que l’idée de collaboration entre pays a amené à la présentation rapide du projet de dessins (il a seulement été fait mention des consignes de dessin et non des perspectives d’exposition).

Après cela, Isabelle a questionné les enfants sur leurs connaissances du métier d’écologue pour ensuite expliquer qu’elle ne travaillait pas seule, mais accompagnée d’autres types de chercheurs pour étudier l’environnement, notamment des sociologues.
Anastasia a donc projeté des photos de ses terrains de recherche pour rendre plus concret le métier de sociologue (photos d’autres élèves au Ghana, d’un marché, de travail dans les rizières au Bangladesh…) pour déconstruire l’image du “savant fou” en blouse blanche comme l’a exprimé une élève. Anastasia montre enfin une photo d’elle en train de participer à une expérience de cohésion de groupe qui consistait à escalader un mur sans échelle. Ce cliché a beaucoup fait réagir les enfants qui ont posé des questions très pratiques sur les raisons de cette activité et qui a mis en exergue leur difficulté à saisir la dimension plus conceptuelle du propos qui était tenu.

Enfin, Anastasia leur explique qu’elle aimerait qu’ils réalisent un dessin sur “Le paysage qui est autour de chez eux”. La maîtresse écrit la consigne au tableau et nous insistons sur le fait que ce doit être le paysage autour de leur maison et non de l’école. Nous avons dû préciser la consigne à plusieurs reprises et ainsi surprendre les enfants en leur demandant de dessiner “même le Auchan ”.

Anastasia termine la présentation en expliquant les perspectives à plus grande échelle du projet. La mention finale d’un échange des dessins avec des élèves du monde entier illumine les visages des enfants et semble leur donner une motivation supplémentaire.