Protocole général


Voici un protocole général pour le déroulé de l’atelier et vous trouverez sous l’onglet « Retour d’expérience » le détail des ateliers déjà réalisés dans plusieurs pays.

L’atelier sera introduit à la/les classe(s) en expliquant le rôle d’un chercheur.e. Cela pourra déboucher sur des exemples d’activités de terrain à travers le monde, et donc la raison de la venue des chercheurs dans l’établissement scolaire visité.

Les consignes seront ensuite données :
• Faire un premier dessin avec comme instruction: “Dessine le paysage autour de chez toi” (consigne supplémentaire si question de précision: dessine ce que tu vois autour du lieu où tu habites).
• Réaliser un second dessin: “Dessine le paysage où tu aimerais vivre quand tu seras grand” (consigne supplémentaire si question de précision: imagines, tu es grand, adulte: dans quel paysage tu serais heureux de vivre?)

Suite à cela, il sera bon de préciser avant de distribuer le matériel d’art plastique que les dessins seront collectés, mis en commun avec ceux d’enfants du monde entier et que dans un an, il leur sera donné à voir ce que les autres enfants ont réalisés.

Si les classes visitées ne disposent pas de matériel de dessin, il est fortement recommandé aux chercheur.e.s d’apporter des outils aux enfants pour laisser libre court à leur imagination autant que possible.


Par la suite, les chercheur.e.s sur place pendant l’activité recueilleront l’âge, le prénom et une description des éléments présents sur les dessins des élèves pour appuyer la mise en contexte sociologique, écologique et anthropologique. L’idéal serait que les enfants écrivent aux mêmes une description au dos de leur dessins. Si les précisions sont notées sur une feuille volante, privilégier un classeur type « parapheur » pour ranger les dessins sans mélanger les descriptions.


Les chercheur.e.s conservent les dessins qui ne seront pas restitués aux enfants.

L’atelier durera en général un après midi et certains enfants n’auront pas forcément le temps de finaliser les deux dessins, ce qui ne pose aucun problème.

Les dessins devront par la suite être scannés et envoyés par courrier/ramenés au LPED pour qu’ils soient stockés en vue de l’exposition IUCN de Marseille en 2020. Une base de données numérique sera ensuite compilée et servira de support pour des recherches futures, la publication d’un ouvrage et le retour aux enfants.
A noter que les dessins scannés devront être codés selon le pays, la ville de l’atelier, le nom de l’enfant et le dessin réalisé (1 pour la consigne n°1 et 2 pour la seconde). Par exemple pour un atelier à Madagascar, dans une école du village d’Arivonimamo, où un enfant prénommé Olivier a réaliser le dessin numéro 1 pour décrire l’environnement dans lequel il vit, le code sera MADA-ARIVO-OLIVIER1. Ce code sera inscrit au dos du dessin et en tant que nom de l’image numérique pour faciliter les échanges entre chercheurs par la suite.


L’après midi peut se clôturer par un éventuel goûter, selon les ressources et le temps dont disposent les chercheurs.