1984

Source
  • Roman SF
Référence 1984, de George Orwell (1949)
Contexte L'histoire se deroule en Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire, entre l'Est et l'Ouest, sous un régime totalitaire. La société depeinte dans se roman est régie par trois slogans: "La guerre, c'est la paix"; "L'ignorance c'est la force"; "La liberté c'est l'esclavage"
Le Ministère de la paix prépare donc la guerre, au ministère de la vérité, on réécrit sans cesse l'histoire et enfin au ministère de l'amour, on abrite la police de la pensée. Le chef tyrannique c'est "Big brother". Un grand frère qui surveille tout le monde, tout le temps et partout. Les gens sont espionés en permanence grace au télécran omnipresent. "Big brother is watching you."
Le relation humaine sont trés surveillée et codifiée. Les enfants sont incités a denoncer leurs parents en cas de non respect de la police de la penser, une relation amoureuse s'appelle un "sexcrime", où l'on ne doit de l'amour qu'à Big Brother.
Traits démographiques Pour ce qui est de la natalité, une des principales méthode de contrôle de la société est le travail du Parti pour ôter tout plaisir de l'acte sexuel, ce qui a une grande influence sur la natalité.
Il existe en Océanie des organisations, telle que "la ligue anti-sexe des juniors", combattant pour le célibat complet des personnes des deux sexes. Tous les mariages entre membres du Parti doivent toujours être approuvés par un comité, et la permission est systématiquement refusée aux couples qui donnent l'impression de ressentir une attirance physique l'un pour l'autre. Le seul but officiel du mariage est d'engendrer des enfants voués au Parti.
Il n'y a aucune imigration ou emigration dans cette societé.
La mortalité est trés fortement augmentée,le système tue non seulement ses opposants, comme dans les régimes dictatoriaux « classiques », mais aussi ses plus fervents partisans. « De toute façon, tout le monde sera exécuté un jour ou l'autre ».
Commentaires Pour en arriver a une telle situation, il faudrait
-une augmentation de la surveillance de la population, accompagnée d'une baisse des libertés individuelles,
-une diminution de l'education et du vocabulaire, ainsi que des nouveaux mot ou modifier le sens des mots pour en arriver a des non sens comme dans le livre (le novalangue)
-une réecriture permanente des faits, pour toujours presenter le gouvernement comme ayant raison, et reecrire le passé.
-une incitation a la haine des autres (incitation à la delation, vision des autres societés et mode de pensée comme enemie)
La societé presente dans le livre semble quelque peu extrême pour etre realiste, et en meme temps de nombreuse avancé dans notre pays ou d'autre font penser que la tendance va dans ce sens d'une certaine maniere.
La population est de plus en plus surveillée (Google, Cameras de surveillance...). Les exigences scolaires diminuent, les mots perdent leurs sens ou en aquièrent un nouveau (woke/wokisme), on en crée egalement (cancel culture, islamogauchisme). Les medias presentent du contenu de moins en moins verifié, la surepresentation de certaine personalités, ainsi que l'orientation politique assumée de certains media frole la propagande. La haine ou peur d'autrui est valorisée (augmentation du racisme).
Mon nom Suzon Garnier

1984 - une autre lecture

Source
  • Roman SF
Référence 1984, de George Orwell (1949)
Contexte Le roman à lieu en 1984 à Londres, dans un futur totalement dystopique (l’oeuvre fut écrite peu après la deuxième guerre mondiale). L’Angleterre est un territoire d’Océanie, un des 3 pays-continents qui s’affrontent dans une guerre sans fin. Cette puissance est gouvernée par un parti totalitaire appelé Ingsoc (acronyme de Socialisme Anglais) dont le Grand Frère est la face visible. Cet état se caractérise par une vigilance constante de la population à travers des écrans-caméra, la manipulation automatique de la vérité passée, présente et future et contrôle totalement l’économie. Les classes sociales sont divisées en 3 : Les membres du Parti Intérieur, la classe dominante, ceux du Parti Extérieur, la classe moyenne fortement contrôlée par l’état et le prolétariat, extrêmement pauvre et peu éduqué.
Traits démographiques Même si on ne fait pas beaucoup de références directes aux traits démographiques du régime, il décrit avec précision certains phénomènes qui nous donnent assez d’information pour voir des grandes différences avec la vraie vie dans certains aspects. Il faut aussi remarquer que tenant compte des ambitions de perpétuité du régime dans le roman, les taux de natalité et de mortalité (contrôlés par le parti) de chaque classe doivent se compenser pour garder une population le plus constante possible.
-Natalité : Les habitants d’Océanie ont besoin de la permission du parti pour pouvoir se marier. L’union a pour but unique de concevoir des enfants et peut seulement avoir lieu si les partenaires ne s’attirent pas entre eux. Cependant, la prostitution est très fréquente dans les classes populaires. Cela nous laisse avec deux scénarios de natalité différents : Un où les membres du parti ont peu d’enfants avec une mortalité enfantine basse et un autre avec une plus grande natalité, mais une grande mortalité enfantine à cause des conditions difficiles des habitants.
-Mortalité : Ici on peut voir à nouveau les profondes inégalités que séparent les différentes classes sociales. Tout au long de l’histoire on parle du mode de vie des membres du parti intérieur de façon indirecte. Nous pouvons déduire qu’elles sont les classes les plus aisées, et qu’elles auront accès à une meilleure alimentation ainsi qu’à des meilleurs soins que les membres du parti inférieur. Cependant, la différence la plus marquée sur l’espérance de vie se trouve entre la classe moyenne et le prolétariat. Ces derniers sont ceux qui souffrent le plus le rationnement d’aliments et les mauvaises conditions dans une capitale surpeuplée. En plus, la guerre constante qu’affronte Océanie contre les autres nations fait perdre la vie à de nombreux soldats issus des classes populaires.
-Migrations : L’unique référence que fait l’auteur à des migrations c’est quand il parle d’un réfugié politique qui est réfugié dans une puissance ennemie. C’est l’unique par une bonne raison : Les mouvements intranationaux et même entre communes sont limités et rendus presque impossibles à cause de la vigilance quasi-constante. De plus avec l’état de guerre perpétuelle entre les 3 pays, les mouvements internationaux, même en cas ou ils soient permis par les états, seraient extrêmement rares.
-Autres : L’objectif de l’auteur était d’imaginer une société le plus stable démographiquement possible. Dans 1984, George Orwell décrit un parti tellement puissant qu’aucun être humain est indispensable pour sa survie. À cause de cela, les proportions de population doivent rester constantes. Pour cela, l’état stabilise les taux de mortalité et fécondité et empêche les migrations. Cet effrayant système mène à des fortes inégalités entre les différences classes sociales.
Commentaires Heureusement on n'habite pas dans ce monde. Heureusement ce monde reste une dystopie
loin de la réalité. Malheureusement ce monde reste imaginable et plus réel que quand il a
été imaginé.
Mon nom Julio del Amo

Autre monde

Source
  • Roman SF
Référence Autre monde, de Maxime Chattam (2008-2018)
Contexte Au début du vingtième siècle, une tempête d'origine inconnue ravage la planète, tuant tous les êtres humains sur son passage, sauf les individus adolescents ou plus jeunes (enfants, bambins), et certains adultes, mystérieusement épargnés. La théorie avancée est celle d'une "revanche" de la Terre sur ses habitants l'ayant maltraitée. Un nouveau monde doit donc se construire avec des personnes très jeunes uniquement, les adultes restants ayant formé une communauté à part et étant très hostiles aux plus jeunes.
Traits démographiques ESPÉRANCE DE VIE : La mort simultanée de plusieurs milliards d'adultes fait artificiellement chuter l'espérance de vie, cet indicateur devient alors obsolète car on n'a pas d'observations de mort "naturelle".
AGE MOYEN DE LA POPULATION : La population restante est très jeune (en moyenne 10 ans), et se retrouve dans un monde sans adultes, sans système monétaire et sans société telle que nous la connnaissons actuellement.
ABSORBER LA JEUNESSE : Les questions d'absorption de la jeunesse par le pays concerné ne se posent plus puisque tout est à reconstruire, donc sans problème de place dans les structures d'éducation ni d'accès à l'emploi des jeunes, questions très souvent posées aujourd'hui pourtant.
Commentaires COMMENT POURRIONS NOUS NOUS RETROUVER DANS UN SITUATION SIMILAIRE ?
On pourrait imaginer vraisemblablement une pandémie fulgurante, atteignant seulement les individus d'un certain âge (sauf exceptions du à la variabilité génétique du vivant) pour expliquer un tel écrémage de la population.
Mon nom Victor MAJOIS

Avatar

Source
  • Film
Référence Le film Avatar est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron et sorti en 2009.
Contexte L'histoire se déroule en 2154 sur une planète appelée Pandora, où les humains tentent de coloniser la planète pour extraire un minerai rare. Les habitants de Pandora, les Na'vi, sont des êtres humanoïdes bleus, avec une culture et une connexion étroite à leur environnement naturel.
Traits démographiques Dans le film Avatar, il y a deux mouvements de population distincts :
celui des humains venant de la Terre et celui des Na'vi, les habitants indigènes de Pandora.
Les humains viennent sur Pandora pour exploiter les ressources minières de la planète, ce qui entraîne le déplacement de la population Na'vi et la destruction de leur environnement naturel. Les humains ont construit une base dans la forêt où vivent les Na'vi, ce qui les oblige à s'adapter et à déplacer leur habitat.
D'un autre côté, les Na'vi sont un peuple autochtone qui vit en harmonie avec la nature et leur environnement. Cependant, avec l'arrivée des humains, ils sont confrontés à la destruction de leur mode de vie traditionnel et à la perte de leurs terres sacrées. Ils doivent donc faire face à un déplacement forcé pour préserver leur culture et leur mode de vie. Un grand nombre de Na’vi trouve la mort durant cette guerre enclenchée par les humains.
Commentaires Le conflit entre les deux populations est donc centré sur la question de la colonisation et de l'exploitation des ressources naturelles, et montre les conséquences dévastatrices que cela peut avoir sur les populations indigènes.
Mon nom Clément Perion

Bienvenue à GATTACA

Source
  • Film
Référence Bienvenue à GATTACA, film américain écrit et réalisé par Andrew Nicol (1997).
Contexte Comme souvent dans une histoire d'anticipation dystopique, l'histoire se passe un pays fictif : GATTACA. GATTACA est très avancé technologiquement, un peu de sang suffit à déterminer l'espérance de vie de l'individu, sa probabilité de tomber malade, s'il est réceptif à la violence ... Nous sommes dans un monde qui comme l'indiquent les lettres de GATTACA (qui sont les 4 bases nucléides de l'ADN), est organisé selon le capital génétique des individus.
Synopsis succin
Vincent est un enfant réalisé naturellement mais qui rêve de voyager dans l'espace. Impossible pour quelqu'un comme lui. Il va donc avec le consentement et la participation de Jérôme (un individu génétiquement supérieur mais qui a subi un accident grave qui l'empêche de continuer sa vie d'élite) se faire passer pour lui pour tenter de réaliser son rêve. Mais un meurtre dans l'entreprise va attirer la police qui va trouver alors des résidus ADN de Vincent. S'ensuit alors un thriller entre l'imposteur et la police (dirigée par le frère du héros qui fait lui, en revanche, partie d'une élite génétique).
Traits démographiques Caractéristiques de la population :
Les enfants sont avant leur naissance fait sur mesure au bon vouloir des parents, ce système entrainant une course aux corps et cerveaux les plus développés (par exemple plus personne ne porte des lunettes). Cet eugénisme poussé tient du fait que les individus deviennent jugés par rapport à leur code ADN au détriment de leurs performances.
Dans GATTACA pour rentrer dans une entreprise on doit, même si c'est illégal, faire un test ADN. Sans capital génétique exceptionnel (par exemple lorsque les parents ne veulent pas, comme pour le personnage principal du film) il devient impossible d'aspirer à faire une carrière. Les humains "normaux" sont cantonnés aux tâches les plus ingrates, peu importe leurs compétences.
Hypothèses concernants les tendances démographiques :
Premièrement, comme cela est bien montré dans le film on pousse les gens à contribuer à l'eugénisme. En effet bien que les parents du personnage principal aient choisi d'avoir un enfant "normal" en premier, ils choisiront un deuxième enfant sélectionné. Pour un tas de raison : un enfant avantagé génétiquement a une meilleure espérance de vie, est moins souvent malade ou handicapé, a peu de risque de succomber à la violence, d'être idiot ... Et par opposition un enfant naturel coutera excessivement cher à l'assurance, les écoles comme les entreprises ne voudront pas de lui etc ...
Ce choix entreaine un taux de mortalité infantile particulièrement faible.
Deuxièmement, on peut aisément imaginer que faire un enfant dans ses conditions doit être très cher. Une telle avancée technologique doit être le fruit d'un pays riche et développé, où le taux de natalité est vraisemblablement faible. Notons que contrairement aux tentatives de réalisation de sociétés eugéniques dans notre monde, ici on ne tue pas les enfants handicapés ou déficients à la naissance, on évite que cela se produise dès le départ.
On peut aussi imaginer d'autres conséquences.
Par exemple, si on suit la piste des familles riches, alors cela veut dire que les naissances sont favorisées dans les milieux riches. Car même si j'ai fait l'hypothèse d'un taux de natalité faible, le propre de l'eugénisme c'est d'encourager à faire des enfants qui répondent aux critères élitistes. Donc le gouvernement a bien une politique nataliste mais uniquement dans un sens : le but est de n'avoir que des enfants modifiés donc dans notre hypothèse : plus d'enfants riches. Si on poursuit le raisonnement, les enfants modifiés génétiquement naissent surement plus en ville, lieu concentrant plus de richesse et plus d'accessibilité aux soins.
"le sang n'a pas de nationalité"
Cette phrase tirée du film illustre l'importance du capital génétique au détriment du lieu de naissance. Cette information rabat totalement la perception des échanges migratoires qui existent dans notre monde. On peut être tenté de faire un parallèle avec le niveau de richesse aujourd'hui, vu qu'il est plus simple de migrer lorsqu'on est riche. Mais on a tout de même un visa, on est traité en tant qu'étranger, il peut même être difficile de vivre de manière permanente dans un certains pays. Là, dans le film, c'est le capital génétaique qui est discriminant et non l'origine.
Commentaires On peut aussi se poser des questions d'ordre plus sociologique. En effet, le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui a été façonné par une réelle diversité. Comment un monde, comme il est présenté dans GATTACA, où seuls les individus génétiquement avantagés le dirigent, peut-il évoluer ?
Mon nom Pierre Zanni

Downsizing

Source
  • Film
Référence Downsizing, de Alexander Payne (2017)
Contexte Le film se déroule dans un futur proche, aux Etats-Unis. Plongé dans les problématiques fondamentales de notre monde, un scientifique norvégien met au point une solution: le « downsizing ». Cette réponse aux problèmes de surpopulation, de réchauffement climatique et de surconsommation implique une technologie irréversible de miniaturisation cellulaire réduisant les humains à une taille d’environ 12 cm. Ce processus volontaire est présenté par une entreprise comme le début d’une nouvelle vie et un paradis terrestre du farniente dans une nouvelle cité sous cloche dédiée spécialement aux downsizés. Pour les Américains de classe moyenne, c’est une promesse d’augmenter leur niveau de vie où leurs moyens sont décuplés. Le film met en avant cette révolution et l’impact qu’elle a sur le monde à travers l’histoire d’un jeune couple au train de vie un peu morose et en proie à des problèmes de crédit. Ils vont abandonner leur quotidien à Omaha dans l’Etat du Nebraska, pour se lancer dans cette expérience qui changera leur vie pour toujours. Malheureusement, les attentes de cette nouvelle vie ne sont pas atteintes pour le couple. Cette histoire de prime abord d’une nouvelle aire pour les humains se transforme en une histoire d’amour et met également en avant des problèmes de famine et d’injustice au sein des downsizés ainsi que des problèmes liés au réchauffement climatique.
Traits démographiques Dans cette société, les problèmes de surpopulation, de surconsommation, d’écologie et d’injustice sont centraux. Ces problématiques adressent plusieurs indicateurs démographiques. D’après l’INED en 2020 le monde aurait un taux de natalité de 18 % contre un taux de mortalité de 7.6 %. Cela provoque des complications dans la régulation de la démographie mondiale. Néanmoins, à travers la solution de « downsizing » les indicateurs démographiques sont redéfinis.
Le taux de mortalité dans une société « downsizée » ne peut que diminuer. En effet, la révolution industrielle agroalimentaire, avec son développement technologiquee, est une des raisons qui ont permis de diminuer ce taux de nos jours et dans ce futur proche. Ainsi, si le monde possède dix fois moins de besoins alimentaires, grâce aux progrès et technologies médicales, ceci impliquerait un accès à plus de ressources alimentaires et permettrait de résoudre des problèmes de famine pour la population mondiale. La trappe malthusienne suit cette logique avec l'idée que la taille d’une population se régule en fonction d’un plafond de ressources à partager par l’ensemble de la population. Par conséquent, le plafond de population peut augmenter si les ressources augmentent.
Contrairement au taux de mortalité, on pourrait supposer que le taux de natalité resterait stable dans cette société. En théorie, il pourrait augmenter comme il y a beaucoup plus de ressources si tout le monde devient plus petit. Les gens ne seraient alors pas restreints de procréer. Cependant, les tendances d’une population restent ancrées. On peut voir à travers la politique de l’enfant unique en Chine et proposer aujourd'hui en Inde qu’une tendance imposée durant des années instaure une attitude au sein des populations. En effet, malgré le fait qu’en Chine, les familles soient maintenant autorisées à avoir plus qu’un enfant cette tendance de natalité persiste. C’est la raison pour laquelle on pourrait supposer que les tendances de natalité resteront inchangées.
Cette société pourrait être une conséquence de la phase intermédiaire de la transition démographique avec une mortalité diminuant plus rapidement que la natalité.
Pour finir, le principe de downsizing ne traite pas de la migration. Néanmoins, le film montre la persistance de l’injustice au sein des populations immigrées. De plus, on peut noter que les « downsizés » s’installent dans un endroit dédié pour eux. On pourrait supposer une migration vers les pays qui possèdent cette technologie médicale par rapport à des pays en retard pour l’espoir d’un avenir meilleur.
Commentaires De nos jours, la population ne cesse d’augmenter avec « aujourd’hui plus de 7.78 milliards d’habitants » (UN 2020). Le nombre de morts est toujours inférieur au nombre de naissances avec une constante recherche du progrès technique et d’innovation.
Or, la surpopulation peut avoir de nombreux impacts avec un monde actuel où on fait face au réchauffement climatique, à la pollution, à l’épuisement des ressources, à la famine et à d’autres problématiques. Les ressources de notre monde sont limitées et certaines deviennent rares alors que les besoins sont illimités et deviennent toujours de plus en plus grands. Préserver l'environnement, la planète, et les futures générations sont maintenant au cœur des discussions et il est nécessaire de trouver des solutions face à la surpopulation pour les années à venir.
Ce film d’anticipation nous partage une vision de ce que peut potentiellement nous réserver un avenir assez proche avec des problématiques d’aujourd’hui.
En effet, en 2019, WWF met en avant que la « date du dépassement annuel des ressources naturelles que la Terre peut nous fournir était le 29 juillet alors qu’en 1998, la date du dépassement avait lieu le 30 septembre ». La consommation et l’utilisation des forêts, de la faune sauvage, des animaux sont chaque année en hausse. Selon l’ONG Envol vert, l’empreinte forêt de chaque Français par sa consommation est « de 350 m² de forêt détruites par an. À l’échelle de la population française, ce sont 2,4 millions d’hectares de forêts détruites par an, l’équivalent d’un territoire grand comme la Bretagne ». D’après la Food and Agriculture Organisation, « L’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1090 animaux par seconde soit 60 milliards d’animaux tués chaque année représentant 280 millions de tonnes (vs. 44 millions en 1950) ». Ainsi, l’Atlas des futurs du monde amène à la conclusion que si nous « continuons à consommer tel que nous le faisons actuellement, 2.5 planètes seront nécessaires pour répondre à nos besoins en 2050 ».
Dans un monde actuel où de grandes avancées et progrès dans le milieu médical ont eu lieu, on pourrait imaginer que le scénario du film soit plausible. L’avancée médicale de 2008 avec le projet de greffe d’organes fabriqués sur-mesure est une avancée médicale qui aurait été inimaginable en 1967 lors de la première greffe du cœur. Grâce à une découverte médicale, les traits de ce film sont tout à fait réalistes.
Mon nom Elsa Lubart

Elysium

Source
  • Film
Référence Elysium, de Neill Blomkamp (2013)
Contexte Nous sommes en 2154, il existe deux planètes, la première est la planète terre où vivent les personnes touchées par la pauvreté. La Terre est devenue surpeuplée, en ruine et l’air est très pollué. La seconde planète nommée Elysium (créée par les humains) est habitée par des personnes très fortunées. La population de la Terre tente désespérément d’échapper aux crimes et à la pauvreté qui ne cessent de se propager. Mais seulement une partie de la population peut se rendre à Elysium.
Traits démographiques Sur la planète Terre on retrouve essentiellement des personnes pauvres, malades et vivant dans des bidonvilles. Ces derniers sont surveillés par des robots dirigés par les représentants d’Elysium. Ces robots sont capables de scanner un humain pour connaitre son état de santé. Le taux de mortalité sur la planète Terre est très élevé car les personnes malades ne peuvent pas recevoir de bon traitement, les hôpitaux sont saturés (la planète Terre est surpeuplée), et ne peuvent pas se rendre sur la planète Elysium car elle est « réservée » à l’élite. La surpopulation et le manque de ressources pour répondre aux besoins des habitants amplifient les dégâts causés sur terre, car les conflits augmentent et des guerres éclatent (les habitants se battent pour survivre).
La planète nommée « Elysium » est un endroit idyllique : l’air est sain, il y a des terres agricoles, chaque habitant dispose d’une machine capable de soigner toutes les maladies, ce qui permet aux habitants de rester jeunes et en bonne santé. Le taux de mortalité est nul sur cette planète car les personnes qui y vivent ne peuvent pas mourir.
Commentaires Ce scénario présenté dans le film est dû à l’activité humaine, qui a détruit la Terre et l’a rendue polluée. Les habitants de la Terre vivent dans des maisons délabrées, ils disposent de très peu de ressources et sont contraints de travailler pour les habitants d’Elysium pour pouvoir vivre.
Les personnes « riches » sont privilégiées, et peuvent vivre sur Elysium qui est une station spatiale construite par les humains, une sorte de seconde Terre. Ils disposent tous d’une grande maison, d’un jardin… ils ont a leur disposition toutes les ressources pour pouvoir répondre à leur besoins.
On peut aussi voir que les robots ont remplacé les humains, ce sont eux qui contrôlent la Terre (sous la direction d’un humain, le dirigeant d’Elysium), ils peuvent scanner les humains qui disposent d’un code, ils ont accès aux informations personnelles et au lieu d’habitation. Ces robots doivent assurer le maintien de l’ordre sur Terre.
A travers ce film, l’auteur a voulu montrer un scénario possible si nous ne changeons rien aux tendances actuelles, la Terre sera gravement touchée par la pollution, la surpopulation, les guerres… ce qui rendra la vie sur Terre impossible. Avec le développement des nouvelles technologies, la Terre pourra être contrôlée par des robots qui seront presque aussi nombreux que les humains, mais avec une intelligence supérieure (exemple : capable de connaître l’état de santé des habitants).
Mon nom Marina Uras

Farenheit 451

Source
  • Roman SF
  • Film
Référence Roman : Fahrenheit 451 , Ray Bradbury, 1952 ( https://livre.fnac.com/a1133706/Ray-Bradbury-Fahrenheit-451 ) ; Film adapté du roman : Fahrenheit 451 , François Truffaut , 1966 (https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2166.html)
Contexte Dans ce roman, Ray Bradbury imagine un monde dystopique dans lequel la lecture de livres est interdite et passible de mort. Afin de les faire disparaitre, les livres sont brulés par le gouvernement. D'après eux, ils permettent en effet d'aborder des profondes reflexions et nuirait donc au bonheur des habitants. Dans cette société, la population se divertit uniquement grâce aux écrans qui tentent d'offrir un point de vue réaliste du monde pour ne pas altérer au bonheur et éviter de développer d'imaginaire, jugé comme néfaste pour le developpement des humains.
Le héros, Montag, est un pompier dont l'existence consiste à traquer les lecteurs afin de bruler les livres. Mais plusieurs rencontres lui permettront de s'ouvrir l'esprit et le feront progressivement changer de réflexion.
Traits démographiques Cette société influe d'abord sur le concept de citoyenneté. En effet, la population est divisée en 2 catégories. Les individus tels que la femme du héros, au service du gouvernement, se croient heureux en étant obnibulés par la télévision et les écrans ainsi qu'en se droguant quitte à en mourir. D'un autre coté, on trouve les individus parvenant à ouvrir leur esprit et leur imagination qui cachent donc des livres. Ceux-ci sont décrit comme les "résistants" de cette société et sont prêts à mourir pour ces idées. Ils sont donc traqués et ne possèdent aucun droit. Un exemple représentatif de cette partie de la population est la propriétaire d'une maison remplie de livre, refusant de quitter sa maison, qui décide de brûler avec sa bibliothèque. Cet évenement marquera le début du changement d'idéologie du héros, réalisant que le monde dans lequel il vit n'est pas infaillible et que les livres ne peuvent pas être si dangeureux pour la société.
Plusieurs individus rejetés de la société car lecteurs ne possèdent plus d'identité et se cachent éternellement dans la forêt. Leur existence consiste à apprendre chacun un livre par coeur afin de conserver la mémoire de ces ouvrages. Ceux-ci sont dans leur société cachée uniquement associés au livre qu'ils représentent.
Cette société influe également sur la mortalité de la population. En effet, la population rejetant les idéologies de l'Etat sont traqués et souvent condamnés à mort. Même lorsqu'ils sont épargnés, ceux-ci préfèreront tous de même souvent la mort à cette vie d'écran et de faux bonheur.
La population au service de l'Etat, quant à elle, banalise la mort et le suicide, tant le bonheur de ces écrans est faux intérieurement. La femme du héros Montag représente à elle seule l'image de cette société. Elle passe ses journées à regarder les mur-écrans afin de se divertir. En rentrant chez lui, Montag retrouve sa femme droguée aux somnifères et proche de la mort. De plus, celle-ci ne comprend pas la réaction de Montag, choqué à l'idée d'avoir vu une femme s'immoler devant ses yeux.
Commentaires La raison m'ayant conduit à choisir ce roman est la ressemblance entre celui-ci, pourtant écrit en 1953 et la société actuelle. En effet, bien que l'idée d'interdiction de lire est complètement imaginaire, la consommation d'écran dans notre société augmente drastiquement d'année en année et permet à la population de s'affranchir de l'imaginaire et de donner un sens à la vie à travers des loisirs vides de sens.
Les chaines d'information en continu sont omniprésentes et les programmes les plus consommés sont des émissions de faux-débats abêtissant à mon avis la société (cf "Touche pas à mon poste").
Il me parait tout de même impossible d'arriver définitivement à la société décrite dans le livre car la lecture reste très présente dans la société et la lecture de grands romans de la littérature est heureusement inculquée très tot dans l'éducation des jeunes ados.
Mon nom MARTELLINI Matteo

I am mother

Source
  • Film
Référence I Am Mother (ou Mater Ex Machina au Québec), film de Grant Sputore (2019).
Contexte Il s'agit d'un thriller de science-fiction australien. Alors que le montage du film est en cours, le film est projeté le 12 octobre 2018 au festival du film d'Adélaïde. Il est sélectionné et présenté au festival du film de Sundance, le 25 janvier 2019. Netflix achète le droit de la distribution du film et le lance en flux continu le 7 juin 2019 à travers le monde.
Après un événement d'extinction, un bunker automatisé conçu pour repeupler l'humanité s'active. Un robot nommé "Mère" en charge de 68000 embryons cultive un embryon humain et prend soin d'elle pendant plusieurs années. Le robot droide (la mère) enseigne à cette "Fille" des leçons morales et éthiques complexes. Elle lui enseigne aussi que le monde extérieur est toxique et que la vie est inexistante à la surface. "Fille" devenant de plus en plus curieuse du monde extérieur aide une survivante blessée à entrer dans le sas. Cette dernière enseigne à "Fille" que le monde extérieur n'est pas contaminé et qu'il y a d'autres survivants. Le doute envers sa mère pousse "Fille" à découvrir que sa mère a avorté plusieurs embryons avant sa naissance. Se rebellant contre son propre parent robotique, la jeune fille suit finalement la femme blessée et sort du bunker vivante. Mais l’environnement apocalyptique qui les attend dehors ne lui offre aucun répit. Et quand elle apprend que cette étrangère lui a également menti à propos de l’état de l’humanité, qu’elles sont toutes seules dans ce monde post-apocalyptique, elle rebrousse chemin et retrouve son petit frère.
Plus tard "Fille" se rend compte que sa mère droide est une IA qui a anéanti l’humanité pour pouvoir élever une nouvelle race humaine «plus intelligente, plus éthique».
Elle élimine de commun accord la mère droide IA et devient la nouvelle mère responsable des 68000 embryons qui permettront de repeupler l'humanité.
Traits démographiques Ce film met en exergue les méthodes de repeuplement en cas d'extinction de la planète. Avec l'intelligence artificielle il est possible de mener un embryon à maturité et au stade de la naissance en dehors de l'utérus de la femme.
Commentaires Basée sur notre science, la technologie présente dans I Am Mother est une extrapolation de nos technologies actuelles. On peut avoir le sentiment que le film nous met en garde contre les dangers de notre dépendance croissante à l’égard de la technologie, tout en nous assurant de la volonté durable de la nature humaine de survivre et prospérer.
Ce film d’anticipation nous partage une vision des limites de l'IA ; mais surtout son impossibilité à remplacer l'être humain sur terre.
Mon nom Agbogbehoun Dhelali

L'attaque des titans

Source
  • Série télé/ netflix/ ou autres
Référence L'attaque des titans (Saison 1)
Contexte Dans l'attaque des titans il est question de comment la société humaine aurait pu s'adapter si elle
avait un prédateur naturel (ici des titans qui sont des hommes pouvant mesurer jusqu'à 15 m et étant
dénué de conscience).Les humains ont donc bâti des murs de plus de 50m et une société s'est bâtie à
l'intérieur des murs.
Ci joint le schéma des murs (il y a 3 murs principaux: le mur Maria, le mur Rose et le mur Sina).
image Atttitan.png (44.9kB)
Traits démographiques Dans la saison 1 de l'Attaque des Titans, on peut observer plusieurs dynamiques de population qui sont importantes pour l'histoire et l'intrigue de la série.
Tout d'abord, la population humaine dans l'enceinte du mur Maria est présentée comme étant constamment en danger. En effet, les Titans, des créatures géantes qui dévorent les humains, menacent en permanence les habitants de la ville. Cette situation pousse certains personnages, comme Eren, à vouloir devenir des soldats pour protéger leur communauté.
Ensuite, la série explore également les relations entre les différents groupes de population dans l'enceinte du mur. Les riches et les pauvres sont clairement distingués, avec les habitants de la ville intérieure vivant dans des conditions plus confortables que ceux de la ville extérieure. Cette division crée des tensions dans la société dépeinte par Hajime Isayama.
Enfin, la série aborde également la question de la surpopulation, avec des ressources limitées pour nourrir une population en constante expansion. Cette situation pousse certains personnages, comme Jean, à considérer l'armée comme un moyen d'accéder à une vie meilleure, avec des rations alimentaires supplémentaires et un statut plus élevé dans la société.
Commentaires Dans l'ensemble, les dynamiques de population dans la saison 1 de l'Attaque des Titans sont
marquées par la menace constante des Titans, les divisions entre les différents groupes sociaux, ainsi
que les contraintes de la surpopulation et de la pénurie de ressources.
Mon nom Johan Alcala

La Grève / Atlas shrugged

Source
  • Roman SF
  • Film
  • Autres sources existantes
Référence Atlas shrugged d'Ayn Rand
Contexte Dans ce monde, les individus sont libres de poursuivre leur propre bonheur sans être limités par les contraintes de l'État ou de la société.
Le capitalisme est la norme économique, ce qui signifie que les entreprises sont privées et dirigées par des entrepreneurs compétents et innovants, qui sont motivés par le profit et la reconnaissance de leur travail. Les investisseurs sont libres d'investir leur argent où ils le souhaitent, et les salaires et les prix sont déterminés par la loi de l'offre et de la demande.
Le gouvernement est limité à un rôle minime dans la vie des citoyens. Il n'intervient pas dans l'économie ou dans les choix individuels des personnes, et se concentre uniquement sur la protection des droits individuels, tels que la propriété privée et la liberté de contracter.
Dans ce monde, les individus sont responsables de leur propre vie et de leur propre succès. Ils sont motivés par leur propre intérêt, mais ils ne nuisent pas aux autres en poursuivant ce qui les rend heureux et prospères. Les gens sont libres de vivre selon leurs propres valeurs et de créer leur propre destin, sans être limités par les attentes de la société ou de l'État. Derrière l'objectivisme, l'égoïsme, l'inventivité et l'efficacité sont les vertus les plus élevées. Les grands industriels qui produisent de manière égoïste et qui réunissent ces vertus au plus haut point sont donc le "moteur du monde".
Traits démographiques Ayn Rand croyait que la liberté individuelle et le capitalisme permettraient une amélioration générale de la qualité de vie, ce qui pourrait conduire à une réduction de la croissance démographique en raison de la baisse de la pauvreté et de la hausse de l'éducation et de la santé.
Il est toutefois plus probable que les familles nombreuses redeviennent la norme en raison de l'absence de prise en charge par l'État.
En même temps, sans l'intervention de l'État, la société risquerait de laisser s'installer la loi du plus fort, dans le cas où les gens n'agiraient pas de manière rationnelle, comme l'a prédit Rand.
Dans ce cas, une famille nombreuse est la meilleure protection, car elle offre également une protection contre les autres.
Les familles s'agrandissant, l'âge moyen diminue également.
Le manque de soutien et d'attention de la part de la société conduit à une population de plus en plus nombreuse dans laquelle les ressources naturelles sont réparties de manière très inégale. Cela conduit à son tour à des conflits entre les différents groupes. Malgré des taux de mortalité élevés dus à des soins médicaux inégalement répartis et dus aux guerres, la population mondiale continue de croître. Il y a des migrations dues aux guerres, mais aussi au manque de ressources.
Finalement les groupes les plus inventifs s'isolent et construisent des villes sous l'eau. En raison du manque de place, chaque famille peut avoir un enfant au maximum.
Pour faire face à la démographie croissante, des États (sociaux) se créent à nouveau sur la planète. Ce n'est que sous l'eau que l'utopie d'Ayn Rand continue d'exister.
Commentaires Ce scénario est très peu probable. Il existe certes encore des adeptes des vues philosophiques de Rand, mais ils ne sont pas très répandus.
Mon nom Jan Meyring

La servante écarlate

Source
  • Roman SF
Référence The Handmaid’s Tale, de Margaret Atwood (1985)
Contexte L’histoire prend place dans un univers dystopique où la société américaine a cessé de suivre un fonctionnement démocratique, mais est structurée par un système de caste. Nous suivons l’histoire à-travers les yeux d’une narrateur qui nous amène progressivement à comprendre que ce nouveau fonctionnement de la société résulte d’un phénomène démographique : une chute de la natalité.
Traits démographiques En fait, cette nouvelle forme de société s’est progressivement mise en place en réponse à la chute de la fécondité des femmes, chute due à la pollution et à la toxicité de l’air. Pour éviter un pur et simple effondrement de la société, les dirigeants ont plus ou moins asservi les femmes afin de prendre le contrôle sur leur sexualité pour avoir un contrôle total sur la gestion de la natalité. La société organise et planifie l’acte de reproduction des femmes fertiles (de la caste des “Servantes”) avec certains hommes plus ou moins désignés par les dirigeants (souvent les dirigeants eux-mêmes, de la caste des “Commandants”).
Commentaires La construction du récit et sa mise en place sont intéressantes, en ce qu’elles partent d’un phénomène démographique qui n’est pas seulement imaginé, mais que l’on commence déjà à observer depuis quelques années dans les pays Occidentaux, la baisse de la natalité. Dans notre monde, cette baisse n’est pas tant due à une chute de la fécondité des femmes (comme dans le livre) qu’à l’évolution de notre modèle de société. Concrètement, ce n’est pas tant que les femmes ne peuvent plus avoir d’enfants qu’elles veulent surtout moins avoir d’enfants. Mais peu importe la raison de cette chute de la natalité, on est de toute façon dans les deux cas dans une crise démographique centrale.
Dans l’histoire de la servante écarlate, ce nouveau modèle de société s’est mis en place de manière plus ou moins démocratique, suite à la montée en puissance d’un parti profondément religieux. Là encore, l’idée n’est pas absurde : le lien entre la natalité et la “religiosité” d’une société peut tout à fait être dressé. En effet, les religions “traditionnelles” ont toujours été de ferventes défenseuses d’un modèle de société structuré autour de la famille et des enfants, en encourageant le mariage et en décourageant le divorce ou encore en s’opposant à l’utilisation de méthodes de contraception. Qu’un recul de la religion dans une société puisse s’accompagner d’une baisse de la
natalité est très cohérent, et on peut donc légitimement imaginer que faire progresser une religion “traditionnelle” dans un pays est une manière de remonter la natalité.
Finalement, la servante écarlate intéresse par le réalisme et la cohérence de ses présupposés et de sa construction. La chute de la fécondité est un phénomène encore minoritaire aujourd’hui, mais qui est sans doute amené à prendre de l’ampleur dans les années à venir. La chute de la natalité est déjà observée dans une majeure partie des pays Occidentaux, même si à différentes échelles. Et la “réponse” à cette crise par un retour de la religion est crédible, et intéressante d’un point de vue démographique et sociologique.
Cette oeuvre est certes une oeuvre de fiction, elle n’en est pas moins construite sur des faits scientifiques avérés (qui ne l’étaient même pas forcément encore à l’époque, d’où en plus un côté visionnaire remarquable) et la cohérence tout au long de sa construction en fait une oeuvre spécialement intéressante, à lire ou à regarder.
Mon nom Valentin HOAREAU

Le meilleur des mondes

Source
  • Roman SF
Référence Le Meilleur des Mondes, Aldous Huxley, 1932
Contexte L'action débute à Londres en l'an 632 de Notre Ford, soit en l'an 2540 de notre ère.
Dans ce nouveau monde, l'immense majorité des humains vit au sein de l'Etat Mondial dans une société fortement hiérarchisée en 5 castes où chaque individu se voit assigné un rôle précis. Les castes supérieures sont composées par les Alpha, génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante de l'Etat et les Beta qui appartiennent à une caste constituée de travailleurs intelligents. Les castes inférieures sont représentées par les Gamma, les Delta et les Epsilon qui sont conditionnés pour se satisfaire pleinement de leur sort en occupant des fonctions manuelles très rudimentaires.
Bien que l'enseignement de l'Histoire soit jugé inutile dans cette communauté, on apprend que les sociétés anciennes ont été détruites durant un conflit généralisé connu sous le nom de « Guerre des 9 Ans ». Chaque individu estime être dans une position idéale dans la société, de sorte que nul n'envie une caste autre que la sienne. Entièrement conditionnés pour le plaisir, aucun des membres de cette population ne ressent l'envie de se révolter. Conçus pour être de bons consommateurs, ils sont tenus également à participer activement à la vie sociale, la solitude étant une attitude jugée suspecte. Tous les habitants de l'Etat Mondial consomment après leur journée de travail une substance appelée Soma qui, à forte dose, plonge son utilisateur dans un sommeil paradisiaque, cette substance prise par tous permet la cohésion de cette société dont la devise est « Communauté – Identité - Stabilité ».
Quant aux quelques humains qui ne vivent pas dans l'Etat Mondial, ils sont parqués dans des réserves délimitées par des barrières électrifiées. Jugés par les habitants de l'Etat Mondial comme des « sauvages » et des primitifs, les barrières servent a protéger l'Etat des éventuelles intrusions sur son territoire de ces hommes dont ils se préservent.
Traits démographiques Dans cette société, la reproduction sexuée, telle qu'on la conçoit, a totalement disparu. Les êtres humains sont tous crées en laboratoire, les fœtus subissent destraitements durant leur développement qui vont déterminer leur future position dans la hiérarchie sociale. Cette technique permet de résoudre les problèmes liés au marche du travail en produisant un nombre précis de personnes pour chaque fonction de la société. Le nombre exact d'individus crée est déterminé par le Service de Prédestination.
La science, ayant fait d’énormes progrès, chacun des individus reste durant toute son existence jeune et en bonne santé. Sitôt mort, il est remplacé par un individu identique à lui. Le sujet de la viviparité est tabou dans ce nouveau monde, l'allusion à la famille ou au mariage dérange
énormément.
La sexualité n'est qu'un simple loisir, chaque individu possède simultanément plusieurs partenaires et la durée des relations est très limitée. Les femmes utilisent de nombreux moyens de contraception appelés « exercices malthusiens » afin de contourner tout risque de reproduction qui échapperait au conditionnement réglementaire.
Il n'y a aucune envie pour les habitants de ce monde de le quitter car ils estiment être dans « le meilleur des mondes » qui est d’ailleurs le seul qu'ils connaissent. Quant aux « sauvages », ils ne peuvent pas pénétrer dans cet univers qui est fortement protégé.
Commentaires Dans Le Meilleur des Mondes, Aldous Huxley nous donne la vision d'un futur possible. Il nous dépeint une société eugéniste où la natalité serait sous le contrôle des scientifiques. Dans cette société décrite par l'auteur, on retrouve des points communs avec la notre. Tout d'abord, consumériste à l'extreme, conditionnée pour consommer tout ce qui est cher, insatiable jusqu'à l’excès, ces traits de comportement nous ramènent à ce que nous rencontrons déjà aujourd'hui. Dans la société imaginée par celui-ci, chaque individu est un consommateur docile, contraint de s’insérer dans la vie collective. Plus précisément, ses gouts sont conditionnés en vue de la consommation de loisirs collectifs, couteux, lesquels requiert l'achat d’équipements spécialisés au détriment des activités peu onéreuses voire gratuites.
Les hommes de ce nouveau monde se sont détournés de leurs traditions, de l'instruction, de la religion, ils ne vivent plus que dans les plaisirs faciles, rapides et illusoires. Ils disposent d'une grande liberté sexuelle, détachée de la reproduction. Enfin, ils doivent mépriser la nature parce qu'elle ne crée pas suffisamment d’activités économiques. De par ses traits, on peut retrouver également les dérives auxquelles nous pouvons déjà assister.
On peut redouter que les progrès scientifiques, notamment autour de la génétique, peuvent amener dans un futur très proche les parents de demain à avoir la possibilité de choisir leur enfant sur catalogue : le sexe mais également la couleur des yeux, la taille, etc...Ne risquons-nous pas de nous retrouver dans un monde où tous les individus qui le composeront obéiront aux mêmes diktats esthétiques, suivant les courants de la mode ?
On peut également réfléchir à un monde où les gouvernements, afin d’éviter une surpopulation redoutée, pourraient, comme dans l'oeuvre d'Aldous Huxley, contrôler les naissances et limiter celles-ci à un nombre d'individus déterminés.
L'auteur envisage une société maintenue sexuellement, pharmacologiquement et culturellement dans une agréable léthargie, libérée des douleurs des corps vieillissants où les hommes de cette société traversent en somnambules une vie conformiste et paisible, n'est-ce pas déjà quelque peu ce que nous risquons de connaître dans un prochain avenir ?
Dans ce roman où l’eugénisme et la génétique sont fortement liés et planent dangereusement, où également les individus sont conditionnés comme nous le sommes déjà à consommer vite, plus et davantage, Le Meilleur des Mondes est, à bien des égards, la métaphore filée de notre société.
Mon nom Justine Mandine

Les fils de l’homme

Source
  • Roman SF
  • Film
Référence Les fils de l’homme, de Alfonso Cuaron (2006) d'après le roman éponyme de P.D. James (1992)
Contexte Le film réalisé par Alfonso Cuaron a été adapté du roman éponyme de P.D. James (1992). Le film a été produit au Royaume-Uni et aux Etats-Unis et est sorti en 2006. Film : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Fils_de_l%27homme_(film). Roman : https://www.fayard.fr/divers/les-fils-de-lhomme-9782213630564
Le film se déroule en Angleterre au cours de l’année 2027. Plongé dans un univers ténébreux, le pays est touché par le terrorisme et la guerre civile. L’humanité se retrouve en voie d’extinction. En effet, aucune naissance n’a été enregistrée depuis 18 ans sur tout le globe. Une mystérieuse épidémie a rendu toutes les femmes infertiles. Ce fléau entraîne de nombreux débordements dans le monde entier. Les populations immigrées sont stigmatisées et traquées, les groupes rebelles lâchent des bombes dans le but de faire plier des gouvernements de plus en plus sécuritaires. Le futur de l’humanité est remis en cause lorsque le personnage principal découvre une femme enceinte. Il s’agit de la seule et l’unique depuis une vingtaine d’année. Cette découverte va constituer le dernier espoir de l’humanité et attirer les convoitises.
Traits démographiques Dans cette oeuvre dystopique, les indicateurs démographiques subissent des changements assez conséquents. Premièrement, on rappelle que nous sommes dans un climat apocalyptique, rythmé par les guerres. La mortalité est directement impactée par ce changement. Le taux de criminalité est son apogée et entraîne alors une légère augmentation du taux de mortalité. Concernant les migrations, des lois anti-immigration ont été votées. Cependant, de nombreuses migrations doivent avoir lieu de manière clandestine. Les guerres entraînent de nombreuses migrations internationales. La population migre afin de trouver un endroit où elle se sent en sécurité. Le solde migratoire varie d’année en année dans un monde aussi chaotique.
L’indicateur essentiel est la natalité. C’est celui pour lequel j’ai décidé de choisir ce film. Il s’agit de la plus grosse différence avec notre monde actuel. Jusqu’à présent, ce monde paraissait plutôt similaire au notre. Les différents rapports avec notre époque rendent le film beaucoup plus pertinent. La natalité reste la principale différence avec le monde actuel. Cette dernière est nulle depuis 18 ans. Aucune naissance et aucune femme en âge de procréer ne tombe enceinte. Ainsi, les taux de natalité et de fécondité sont nuls. Nous sommes sur une stérilisation complète de la population mondiale.
Du point de vue de l’espérance de vie, elle reste inchangée dans sa globalité. Les guerres éclatant aux quatre coins du globe peuvent avoir un impact négatif et tirer vers le bas cette espérance de vie. Le vieillissement de la population serait en croissance exponentielle. Après 20 ans de stérilité, la part des bébés et des mineures serait nulle. La moyenne d’âge de la population serait en constante augmentation.
Commentaires Ce film d’anticipation nous partage une vision de ce que peut potentiellement nous réserver un avenir assez proche. Une question effrayante se dégage de cette oeuvre : « Et si l'Homme ne parvenait plus à se reproduire ? ». Une épidémie, les effets secondaires d’un médicament distribué à l’ensemble de la population ou encore les radiations dégagées d’une bombe nucléaire peuvent rendre stérile l’homme. Mis à part la question de fécondité, les autres traits de ce film sont tout à fait possibles d’exister. De nos jours, des guerres éclatent au Moyen-Orient par exemple et des épidémies effraient le monde entier comme la Covid-19. Le futur décrit par ce film est déjà présent.
Mon nom Romain KERMOUN

Metropolis

Source
  • Film
Référence Metropolis, de Fritz Lang (1927)
Contexte Le film montre une société futuriste au sein de Metropolis, l'immense mégalopole est divisée en deux parties. D'un côté une ville haute, où vivent les familles intellectuelles dirigeantes, dans l'oisiveté, le luxe et le divertissement, et de l'autre une ville basse, où les travailleurs font fonctionner la ville et sont opprimés par la classe dirigeante. La révolte gronde chez les ouvriers qui ne supportent plus cette oppression.
Traits démographiques L'idée de Metropolis est venu de l'émergence des premiers grattes ciel à New-York au début des années 1920. Fritz Lang imagine alors une immense ville composée de grattes ciel. Il imagine d'immenses métropoles et cherche à montrer comment la société pourrait s'organiser autour de ces grands grattes ciel. Fritz Lang sépare alors la société en deux avec d'un côté, en haut de ces énormes grattes ciel, les riches entrepreneurs, ceux qui ont imaginés cette métropole et en bas, la classe ouvrière, la main d'oeuvre ouvrière, chargées de faire fonctionner la métropole. Les riches entrepreneurs vont gagner beaucoup d'argent et s'enrichir de plus en plus sur le dos des ouvriers qui eux vont être très mal payés, et vont travailler dans des conditions extrêmement dur pour faire fonctionner la ville et faire bénéficier les riches entrepreneurs.
Commentaires Il est intéressant selon moi de parler de Metropolis de Fritz Lang car c'est un film ancien, de 1927 est la société imaginée est celle d'aujourd'hui. Finalement, la société imaginée par Fritz Lang n'est pas très éloignée de notre réalité, de la société que nous connaissons aujourd'hui. En effet, la lutte des classes est toujours d'actualité dans notre société. Une partie de la population continue de s'enrichir sur le dos de nombreux travailleurs. Des mouvements de rebellions et de révoltes ont régulièrement lieu comme on a pu par exemple le voir avec le mouvement des gilets jaunes. Les gilets jaunes revendiquent nottament l'amélioration du niveau de vie des classes populaires et moyennes.
Mon nom HERVIEU Victor

Perdu dans l'espace

Source
  • Série télé/ netflix/ ou autres
Référence Perdu dans l'espace, de Matt Sazama et Burk (2018)
Contexte La société décrite dans la série est composé d'une élite qui a été séléctionnée via une série de tests pour émigrer vers une nouvelle planète. La téchnologie est omniprésente et l'informatisation est poussé à son paroxysme. L'émigration est rendue nécéssaire par la pollution, la surpopulation et une catastrophe que l'on découvre au fur et à mesure de la série.
Traits démographiques La vie sur terre étant compromise, nous suivons un petit nombre d'individus en migration vers une planète plus prospère. Dans cette situation les autres traits démographiques (mortalité, natalité, ...) ne sont pas particulièrement différents de ceux connus actuellement.
Commentaires La catastrophe sur laquelle nous découvrons progressivement des éléments pourrait etre d'origine naturelle mais se révéle d'origine extraterrestre. Cet événement s'ajoute à une dégradation des conditions de vie sur Terre due à l'activité humaine. Si le scénario extraterrestre est peu probable avec les connaissances que nous avons aujourd'hui, la nécessité migratoire liée aux conditions de vie est elle largement envisageable (ex:Elon Musk et son projet de colonisation de la planète Mars)
Mon nom SOUFFLET Julien

Prisoners of Power : Battlestar Rebellion

Source
  • Film
Référence Prisoners of Power : Battlestar Rebellion, de Fedor Bondarchuk (2008), https://www.youtube.com/watch?v=ob3tf18tBOU
Contexte Nous sommes au 22eme siècle, en l’an 2157, l'âge dit "d'or" de la civilisation humaine. Le jeune homme Maxim Kamerrer, de son vrai nom Vasiliy Stepanov pilote un vaisseau spatial russe qui s’écrase sur une planète habitée de la galaxie. Maxim, l’acteur principal, va découvrir une mystérieuse terre régie par les Pères Inconnus, cinq gouverneurs anonymes manipulant la conscience des habitants par le biais d'émetteurs spéciaux appelés tours. Il se fait des amis dans l’armée et la population dite des "dégénérés" pour connaitre le secret des tours. Déterminé à libérer cette population du joug des Pères inconnus, le héros du film prend finalement la tête d'un mouvement rebelle visant à défier les cinq gouverneurs avides et y parvient.
Traits démographiques Ce film est l’histoire d’une suite de batailles entre les gouverneurs de la nation et la population brimée. L’instrument politique est l’ensemble des émetteurs spéciaux qui servent de moyens de contrôle de l’économie, de l’inflation et des relations diplomatiques avec d’autres nations, bien que nuisant au bien-être de la population. Les traits démographiques relevés de ces événements sont entre autres : les inégalités sociales, la génération Z assujettie à tous les effets de l’informatique et de l’internet, et la mortalité résultante de la guerre.
Commentaires La vie sur une planète de la galaxie habitée… :)
C’est le premier point évoqué dans ce film russe qui a suscité en moi des suppositions. Il faut dire que dans un contexte européen où tous les moyens sont utilisés pour lutter contre une explosion démographique, un scénario de surpeuplement de la planète terre dans les années lointaines (toutes choses étant égales à par ailleurs) est peu concevable à mon avis .
Par ailleurs, dans le domaine de la physique, il faut bien attendre encore pour pouvoir aller sur une autre planète. Les distances sont énormes et à 1/10e de la vitesse de la lumière, il faut environ 40 ans pour aller à la première étoile la plus proche. La galaxie fait environ 100 000 années lumière, ce qui représente beaucoup plus qu'un siècle.
Un champ d’irradiation omniprésent et constant… une préfiguration de la 5G?
Dans le film, les tours sont des émetteurs spéciaux qui fonctionnent en permanence et dont les rayons agissent sur le système nerveux de tous les individus de la planète. Elles fonctionnent en permanence et ont un champ d’irradiation omniprésent et constant. Sous ces rayons imperceptibles, le cerveau humain perd toute faculté critique et son esprit d’analyse. En conséquence, les doutes sont effacés et les gens finissent par tout croire (les publicités, les journaux, la propagande). Tout est suggéré au cerveau comme la seule vérité. Par ces tours, les gouverneurs peuvent formater et modeler les gens à leur guise et évidemment, personne ne se doute plus de rien. Il y a de la dépression et tout le monde succombe à petit feu sous le poids du chagrin… on pousse les gens à s’entre-tuer… Tout devient possible.
Ces revers de l'avancée extrême de l'informatique et de l'internet qui seraient pévus pour le 22ème siècle sont pourtant ceux que nous voyons déjà à ce 21ème siècle où l'homme est entièrement submergé par les nouvelles technologies et constament esposé aux radiations et ondes électro-magnétiques. Nous constatons avec un peu de de recul, que ces nouvelles technologies qui envahissent notre quotidien nous imposent un sens de réflexion et hôte à petit coup notre capacité à contredire la tendance. Par les médias surtout, nous sommes tous progressivement entraînés vers un idéal de vie, contrôlés en pensées et guidés par le vouloir des 5 grandes puissances du monde.
Mon nom Deogratias ALLAKONON

Seven Sisters

Source
  • Film
Référence Seven Sisters, de Tommy Wirkola (2017)
Contexte Une rencontre entre la science-fiction et notre réalité...
L'histoire se déroule en 2073. L'Europe fait face à la surpopulation d'humains, dû aux naissances incontrôlées et à de très nombreuses naissances multiples. La société se doit alors d'agir. Ainsi la Fédération européenne instaure la politique de l'enfant unique partout en Europe et les bébés "surnuméraires" sont pris en charge par le Bureau d'Allocation des Naissances pour être cryogénisés, afin de les réveiller une fois que l'Europe sera en possession des ressources nécessaires pour les accueillir de nouveau. Le film débute en 2043 par la naissance de septuplés, sept soeurs, qui devront apprendre à vivre et à coopérer pour que chacune est le droit de gouter à la vie et de ne pas avoir à subir le sort de la cryogénisation. Ces Sept soeurs sont: Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche, et leurs prénoms indique le jour auquel elles ont le droit de sortir de chez elles, en prenant une identité commune à toutes les sept, Karen Settman.
Traits démographiques Dans cette société on peut parler d'un contrôle total de la fécondité en Europe.
La natalité, qui est le rapport entre le nombre de naissances et l'effectif de la population, serait calculée différemment selon la source utilisée. Il y a beaucoup de naissances, et notamment beaucoup de naissances multiples. A partir des déclarations des parents, on verrait une explosion de la natalité.
Mais si on évalue la natalité en se référant aux documents officiels créés par le gouvernement, alors chaque famille ayant eu des enfants, n'a qu'UN seul enfant référencé (les enfants "excédents" sont "cryogénisés". ATTENTION SPOIL: en réalité les enfants sont incinérés et donc nous ne pouvons pas avoir une trace de leur existence dans les papiers officiels).
Donc si nous nous basons sur ces documents "officiels" la natalité serait "stable", elle ne dépendrait plus des naissances multiples, cependant elle resterait importante car nous sommes dans une situation de surpopulation, avec notamment beaucoup de personnes en âge de procréer (on ne parle pas de vieillissement de la population dans le film). Il faut savoir que le but de la fédération dans le film est de cacher l'idée macabre qui est réalisée derrière le concept de "cryogénisation". Ainsi on peut s'imaginer que tout est mise en oeuvre afin de ne laisser aucune trace de leurs actes.
Par la suite, la mortalité dans l'univers fictif du film Seven Sisters, peut s'expliquer grâce à des éléments du film, et encore une fois la mortalité ne serait pas la même selon l'angle par lequel nous l'approchons. On peut supposer que la mortalité, contrairement à la natalité, n'a pas explosé, car sinon le film n'aurait pas lieu d'être. En effet si on avait autant de personnes qui meurent que de personnes qui naissent alors il ne serait pas forcément nécessaire de mettre en place la politique de l'enfant unique. Sous un autre point de vue, nous pouvons parler de l'augmentation très forte de la mortalité infantile et la mortalité des enfants un peu plus âgés (le film n'évoque pas un âge-limite auquel les enfants doivent être récupérés dans leur famille pour être incinérés, c'est pour cela que je parle de mortalité infantile et plus).
En effet, pour respecter la politique de l'enfant unique, les familles ayant plus qu'un enfant doivent se résoudre à n'en garder qu'un. Les autres enfants sont retirés des familles et tués. On peut alors observer une très grande augmentation de la mortalité même si dans l'histoire, personne ne sait quelle pratique abominable est réalisée derrière l'idée de "cryogéniser" les enfants. Si nous étions des citoyens dans le contexte décrit par le film Seven Sisters, nous penserions que la mortalité des enfants est très faible comparée à la réalité des choses, car nous ne saurions pas ce qui se cache derrière ce que raconte la fédération.
Pour finir avec le dernier facteur influençant la population, c'est-à-dire la migration, il y a très peu de chose à dire à ce sujet car le film n'a pas d'éléments évoquant la migration.
Si on laisse place à notre imagination, on peut supposer qu'il n'y a que très peu de mobilité vers l'Europe, car si on souhaite avoir plusieurs enfants ce n'est pas le territoire le plus adapté pour ce projet de vie. On peut aussi supposer qu'il n'y a pas une très grande émigration vers d'autres territoires de la part des citoyens européens car si c'était le cas, peut-être que nous ne pourrions pas parler de surpopulation en Europe.
Commentaires Pour arriver à une telle situation, instaurer la politique de l'enfant unique, et en venir à tuer "l'excédent" d'enfants, il faudrait que dans notre réalité il y ait une augmentation importante des naissances et du nombre de naissances multiples en Europe.
Or la situation actuelle ne présage pas de telles hypothèses pour le futur. Selon les chiffres de l'INSEE, en 2018 le nombre moyen d'enfants par femme était de 1.83 enfants par femme. Il atteint 1.56 enfants dans l'Union européenne. Pour le moment il est difficile d'imaginer une augmentation du nombre de naissances. Il est aussi difficile d'imaginer une augmentation de naissance de multiples (jumeaux, triplés, quadruplés, etc...) dans notre société. Avoir plusieurs bébés à la naissance reste un cas rare. En France il y a seulement 17.2 pour mille de jumeaux et 0.23 pour mille de triplés selon les chiffres de l'INSEE en 2017. Cependant si l'on regarde ces chiffres depuis 2004, on observe une augmentation dans le nombre de jumeaux, alors on peut supposer que le nombre de naissances multiples peut augmenter avec le temps mais pas au point de créer le déséquilibre que l'on observe dans le film Seven Sisters.
Par ailleurs, ce scénario est tout à fait vraisemblable, étant donné que nous avons déjà pu voir dans notre monde (dans la réalité), l'application d'une loi de l'enfant unique, en Chine: cette politique a débuté en 1980 et s'est terminée le 29 octobre 2015. Grâce à cette mesure, ainsi que d'autres politiques de contrôle des naissances, le nombre moyen d'enfants par femme en Chine est passé de 2.9 à quasiment 1 en 2010. Ces politiques ont eu un réel impact sur la baisse de la croissance démographique du pays. Malheureusement, cela a eu aussi des effets négatifs comme la création de déséquilibres dans le pays, un déséquilibre des sexes (les familles préfèrent les garçons aux filles, 113.5 garçons pour 100 filles à la naissance en 2015), un vieillissement rapide de la population...
Actuellement, ce serait l'Inde qui proposerait d'adopter la loi de l'enfant unique (ou deux enfants par famille) afin de réguler sa croissance démographique. On observe déjà au Rajasthan une politique de l'enfant unique impactant uniquement les fonctionnaires. Ce sont ces derniers qui ont l'interdiction d'avoir plus de deux enfants sous peine de sanction. Dans ce cas spécifique, ce n'est pas toute la population qui est impactée mais seulement une certaine partie, ici cette partie a été choisi selon la profession d'une personne.
Pour conclure ce qui est décrit dans le film Seven Sisters de Tommy Wirkola existe bel et bien, il existe une politique de l'enfant unique qui a déjà été mise en place en Chine, qui est proposée aujourd'hui en Inde. Cependant dans la réalité, on ne "tue pas" les enfants "surnuméraires", en revanche, comme nous l'avons vu dans le cas du Rajasthan, des parents fonctionnaires encourent des sanctions pour avoir plus de deux enfants dans leur famille.
Il paraît difficile d'imaginer l'application d'une telle loi sur le territoire européen étant donné que les chiffres actuels ne sont pas révélateurs d'une augmentation du nombre de naissances et de naissances multiples. L'Europe comporte certes beaucoup de pays, avec un profil, une croissance démographique propre à chacun, mais cette diversité des pays n'a pas l'air d'être révélatrice d'une prochaine surpopulation dans les années à venir.
Mon nom Bourot Clara

Soleil Vert

Source
  • Roman SF
  • Film
Référence Soleil vert, de Richard Fleischer (1973) d'après le roman de Harry Harrison (1962)
Contexte Ce film de science-fiction se situe à New York en 2022. New York compte quarante millions d’habitants (elle n'en fait en réalité que 19,45 millions aujourd'hui). Il nous montre une population toujours plus dense, des constructions et destructions toujours plus nombreuses, l’étau d’une empreinte humaine qui envahit tout. La nourriture se fait rare et seul le soleil vert (une sorte de pastille nutritive) assure une certaine alimentation. L’intrigue se base sur l’investigation d’une mort surprenante.
Traits démographiques Surpopulation, manque de ressources, forte mortalité, pauvreté
Commentaires Une augmentation rapide de la population peut provoquer par la suite une famine car les ressources alimentaires manquent. Ce film est intéréssant car nous pouvons maintenant comparer ce qui était prédit dans ce film à ce que l'on vit de nos jours en 2022, pas de famine ni de guerre.
Mon nom Veychard Merredith

Sudéris

Source
  • Série télé/ netflix/ ou autres
Référence Sudéris, court-métrage de Emy Letertre (2020)
Contexte À Paris, le 22 février 2075, suite aux manifestations, catastrophes climatiques et sanitaires dans les années 2020, le pays tombe dans le chaos. Après plusieurs années d'anarchie, le gouvernement français construit un mur pour séparer les gens socialement pauvres et en mauvaise santé de la haute société. La haute société est donc une communauté parfaite dont on contrôle chaque naissance pour garantir un nouveau monde : un monde parfait.
Traits démographiques Les bébés naissent selon les couples que designe le gouvernement. Le gouvernement a pour but de créer un monde "parfait" donc parmi les personnes qui font partie de la haute société sont choisis un homme et une femme et ils doivent faire un enfant. On ne se préoccupe plus du bien-fondé éthique d'une telle expérience.
Commentaires Le moyen-métrage se base sur les faits qui ont eu lieu ces trois dernières années. Les decisions prises par le gouvernement au sujet de la pandemie du covid-19 ont crée beucoup de débats et d'opinions divergentes. On pourrait imaginer comme dans Sudéris, que le gouvernement pour en finir avec le Covid-19 décide de séparer la population en deux: les vaccinés et les non-vaccinés. Sans laisser de medecins du côté des non-vaccinés, cette population finirait par s'éteindre. De l'autre côté, ils pourraient inciter les personnes à avoir des enfants et comme cela, re-créer une population à la faveur du vaccin contre le Covid-19. On vivrait ainsi dans une population soumise aux decisions du gouvernement et il n'y aurait pas de révoltes, enfin si, mais dans d'autres domaines...
Mon nom Mathilde Lovadina

Time Out

Source
  • Film
Référence Time Out, d'Andrew Niccol (2011)
Contexte Nous sommes en 2169. Will Salas et sa mère sont obligés de vivre au jour le jour afin de gagner du temps… littéralement. En effet, ils vivent dans un monde où la seule unité monétaire est le temps. Factures, nourriture, transport, … tout se passe avec le temps qui vous reste à vivre. De plus, la médecine étant très développée à cette époque-là, l’humain est génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l’âge de 25 ans. À partir de cet âge, un compteur intégré à l'avant-bras de chacun, crédité d'une année, se met en marche. Donc, si ce compteur tombe à zéro, l'individu meurt. Ce compteur est rechargeable au moyen d'appareils se plaquant sur le bras ou par apposition d'un bras sur le bras d'un autre, permettant un transfert. Les individus peuvent donc gagner du temps de différentes manières : travail, solidarité, charité, jeu d’argent ou encore vol.
Traits démographiques La mortalité dans ce film est donc très modifiée. En effet, comme dit précédemment, on peut mourir si nous n’avons plus d’argent, donc de temps. Cependant, on peut toujours mourir de façon normale. Malgré une justice nettement plus performante que la notre, la criminalité pendant cette époque est importante. Les personnes ayant moins de temps que les autres ont donc tendance à commettre des délits, voire des crimes, allant jusqu’à la mort d’autrui afin de récupérer de l’argent pour vivre plus longtemps. Le temps étant la seule unité monétaire, certaines personnes mal intentionnées sont capables de tuer pour récupérer le temps de vie de leurs victimes.
Cependant, cette société crée énormement d’inégalités entre les riches et les pauvres. Une minorité de personnes extrêmement riches s'enrichit de manière scandaleuse en soudoyant les personnes les plus démunies. Quant au reste de l'humanité, elle est contrainte de gagner péniblement le droit de vivre un jour, voire une heure de plus.
Pour ce qui est de la migration, certaines personnes essaient de changer de quartier, de région afin de trouver des cibles qui ont énormément de temps. Certaines parties du monde sont dédiées à accueillir seulement les riches, ce qui crée énormément d’inégalités sociales.
Commentaires Ce film est, pour moi, un futur qui n’est pas imaginable. Quand on voit toutes les inégalités de notre monde actuel, on se dit que le monde imaginé par Andrew Niccol est irréel. Les riches pourraient vivre éternellement et resteraient attirants aux yeux de tous alors que les pauvres tenteraient de survivre et de gagner quelques secondes de plus pour rester en vie.
Cependant, le fait d’arrêter de vieillir à l’âge de 25 ans n’est pas un fait irréel. Quand on voit les grandes sociétés comme Google qui investissent des millions de dollars dans le seul but de gagner en espérance de vie, on peut imaginer un futur comme celui décrit dans le film. Je pense que cette dynamique ne va pas cesser d'ici peu.
De plus, on remarque dans le film une police très présente. Certaines personnes vivent constamment dans la peur et dans le doute. On se dit qu’une police plus performante et beaucoup plus à l’assaut de chaque crime pourrait être intéressante pour notre avenir. Mais malgré ça, on voit bien dans le film que la criminalité reste tout de même très élevée.
Mon nom GARREL Florian

World War Z

Source
  • Film
  • Mon imagination
Référence World War Z le film avec Brad Pitt
Contexte Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos. Les gens s'en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager.
Traits démographiques Nous assistons ici à la propagation d'un virus mortel et extrêmement contagieux même après la mort. On peut envisager des centaines de millions de personnes transformées (ou mort-vivant) en quelques jours, puis l'utilisation d'armes de destruction massive afin de limiter la propagation de ce virus.
La population humaine serait réduite en quelques mois à 3-4 milliards d'individus.
Mon nom MERY Lucas