Farenheit 451

Source
  • Roman SF
  • Film
Référence Roman : Fahrenheit 451 , Ray Bradbury, 1952 ( https://livre.fnac.com/a1133706/Ray-Bradbury-Fahrenheit-451 ) ; Film adapté du roman : Fahrenheit 451 , François Truffaut , 1966 (https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2166.html)
Contexte Dans ce roman, Ray Bradbury imagine un monde dystopique dans lequel la lecture de livres est interdite et passible de mort. Afin de les faire disparaitre, les livres sont brulés par le gouvernement. D'après eux, ils permettent en effet d'aborder des profondes reflexions et nuirait donc au bonheur des habitants. Dans cette société, la population se divertit uniquement grâce aux écrans qui tentent d'offrir un point de vue réaliste du monde pour ne pas altérer au bonheur et éviter de développer d'imaginaire, jugé comme néfaste pour le developpement des humains.
Le héros, Montag, est un pompier dont l'existence consiste à traquer les lecteurs afin de bruler les livres. Mais plusieurs rencontres lui permettront de s'ouvrir l'esprit et le feront progressivement changer de réflexion.
Traits démographiques Cette société influe d'abord sur le concept de citoyenneté. En effet, la population est divisée en 2 catégories. Les individus tels que la femme du héros, au service du gouvernement, se croient heureux en étant obnibulés par la télévision et les écrans ainsi qu'en se droguant quitte à en mourir. D'un autre coté, on trouve les individus parvenant à ouvrir leur esprit et leur imagination qui cachent donc des livres. Ceux-ci sont décrit comme les "résistants" de cette société et sont prêts à mourir pour ces idées. Ils sont donc traqués et ne possèdent aucun droit. Un exemple représentatif de cette partie de la population est la propriétaire d'une maison remplie de livre, refusant de quitter sa maison, qui décide de brûler avec sa bibliothèque. Cet évenement marquera le début du changement d'idéologie du héros, réalisant que le monde dans lequel il vit n'est pas infaillible et que les livres ne peuvent pas être si dangeureux pour la société.
Plusieurs individus rejetés de la société car lecteurs ne possèdent plus d'identité et se cachent éternellement dans la forêt. Leur existence consiste à apprendre chacun un livre par coeur afin de conserver la mémoire de ces ouvrages. Ceux-ci sont dans leur société cachée uniquement associés au livre qu'ils représentent.
Cette société influe également sur la mortalité de la population. En effet, la population rejetant les idéologies de l'Etat sont traqués et souvent condamnés à mort. Même lorsqu'ils sont épargnés, ceux-ci préfèreront tous de même souvent la mort à cette vie d'écran et de faux bonheur.
La population au service de l'Etat, quant à elle, banalise la mort et le suicide, tant le bonheur de ces écrans est faux intérieurement. La femme du héros Montag représente à elle seule l'image de cette société. Elle passe ses journées à regarder les mur-écrans afin de se divertir. En rentrant chez lui, Montag retrouve sa femme droguée aux somnifères et proche de la mort. De plus, celle-ci ne comprend pas la réaction de Montag, choqué à l'idée d'avoir vu une femme s'immoler devant ses yeux.
Commentaires La raison m'ayant conduit à choisir ce roman est la ressemblance entre celui-ci, pourtant écrit en 1953 et la société actuelle. En effet, bien que l'idée d'interdiction de lire est complètement imaginaire, la consommation d'écran dans notre société augmente drastiquement d'année en année et permet à la population de s'affranchir de l'imaginaire et de donner un sens à la vie à travers des loisirs vides de sens.
Les chaines d'information en continu sont omniprésentes et les programmes les plus consommés sont des émissions de faux-débats abêtissant à mon avis la société (cf "Touche pas à mon poste").

Il me parait tout de même impossible d'arriver définitivement à la société décrite dans le livre car la lecture reste très présente dans la société et la lecture de grands romans de la littérature est heureusement inculquée très tot dans l'éducation des jeunes ados.
Mon nom MARTELLINI Matteo