Tosini Lorène
Nom de la structure
LPED, IMBE
Ville
Marseille
Ce que les enjeux environnementaux font à nos pratiques de coopération
Sous-titre
Introduction
NumerosImpromptus
- #09
Discipline
Fichier : LES_IMPROMPTUS_9__Chap_0__Intro_V25_.pdf
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De la source de pollution au milieu naturel récepteur
Sous-titre
Comment la phytoremédiation, une technique d’ingénierie écologique, peut agir au service de la restauration écologique en milieu méditerranéen
Auteur.e.s
NumerosImpromptus
- #08
Résumé
Cet article propose un point de vue sur un ensemble de recherches réalisées en milieu méditerranéen avec pour objectif d’atténuer les pollutions et leurs impacts pour restaurer les milieux en s’appuyant sur diverses approches de phytoremédiation. La phytoremédiation, technique de l’ingénierie écologique, consiste en la mise en place de fonctionnalités écosystémiques telles que l’extraction des contaminants, leur inactivation, leur immobilisation ou leur dégradation et ce, par l’utilisation de plantes et de leurs microorganismes associés, ancrés dans un substrat. Cette technique se décline en différentes écotechnologies, adaptées à la diversité des problématiques de pollutions, en fonction des contextes réglementaires, territoriaux, écologiques, sociaux et économiques. De ce fait, la phytoremédiation peut être une solution envisageable à différents niveaux lors des transferts des contaminants, c’est-à-dire de la source de contamination jusqu’aux milieux récepteurs pouvant être affectés par les contaminants. Elle peut couvrir alors un champ d’action allant de mesures préventives jusqu’à la restauration écologique qui peut accompagner la séquence ERC (éviter, réduire, compenser) visant à éviter les atteintes sur l’environnement.
Abstract
This article offers a point of view on a body of research carried out in the Mediterranean environment with the aim of mitigating pollution and its impacts aiming at restoring environments by relying on various phytoremediation approaches. Phytoremediation, an ecological engineering technique, consists of the implementation of ecosystem functionalities such as the extraction of contaminants, their inactivation, their immobilization or their degradation, through the use of plants and their associated microorganisms. This technique is available in different ecotechnologies, adapted to the diversity of pollution problems, depending on regulatory, territorial, ecological, social and economic contexts. Therefore, phytoremediation can be a possible solution at different levels during the transfer of contaminants, that is to say from the source of contamination to the receiving environment affected by the contaminants. It can then cover a field of action ranging from preventive measures to ecological restoration which can accompany the mitigation hierarchy (Avoid, Minimize, Compensate) aimed at mitigating damage to the environment.
Année de publication
2024
Discipline
- Ecologie
Fichier : LES_IMPROMPTUS_8__Chap_05__V25.pdf
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Les interactions plantes-microorganismes du sol dans le cadre de la restauration écologique des écosystèmes contaminés en métaux
Auteur.e.s
NumerosImpromptus
- #09
Résumé
- Les contaminations des sols en métaux d’origine humaine, fortement liées aux activités industrielles, constituent un problème majeur de santé environnementale et humaine à l’échelle globale. Ces contaminant ont des effets potentiellement toxiques sur les organismes vivants et peuvent entrainer une dégradation du fonctionnement des écosystèmes. Ainsi, des mesures de restauration écologique s’avèrent nécessaires pour assister le rétablissement des écosystèmes contaminés et limiter les impacts environnementaux et sanitaires liés aux métaux. A partir d’un exemple dans le parc national des Calanques de Marseille, où les industries passées ont généré une multi-contamination diffuse des sols en métaux, nous verrons comment les interactions entre les plantes et certains microorganismes du sol peuvent être mobilisées dans la restauration écologique des écosystèmes contaminés en métaux. Cette contribution vise à appréhender le potentiel, les modalités, et les limites des coopérations entre les plantes et certains microorganismes du sol dans la gestion des problématiques socio-environnementales liées aux contaminations des sols en métaux.
Abstract
- At global scale, human-driven metals soil contaminations represent a major environmental and human health issue by having potentially toxic effects on living organisms and altering ecosystem functioning. Therefore, ecological restoration actions are necessary to assist the recovery of contaminated ecosystems and thus limit the environmental and health issues related to metals. From an example in the Calanques National Park of Marseille, where past industries have generated a diffuse metals soil multi-contamination, we will see how the interactions between plants and some soil microorganisms can be mobilized in the ecological restoration of metals-contaminated ecosystems. This presentation addresses the potential, modalities and limits of cooperation between plants and some soil microorganisms in management of socio-environmental issues related to soil metal contamination.
Année de publication
2025
Discipline
- Ecologie
Fichier : LES_IMPROMPTUS_9__Chap_9__V25.pdf
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Marc-André Selosse La coopération biologique, un dur chemin en marge de la compétition et de la prédation
Sous-titre
Compte-rendu de conférence
Auteur.e.s
NumerosImpromptus
- #09
Résumé
- Pourquoi les théories scientifiques abordant les interactions entre organismes biologiques sous l’angle de la coopération n’ont-elles émergé qu’à la fin du 19e siècle ? Cette intervention Marc-André Selosse fournit des éclaircissements sur cette apparition tardive. À cette époque, les notions de mutualisme, de symbiose et d’endosymbiose se heurtaient à la théorie de l’évolution de Darwin, dont le paradigme reposait sur la compétition et le parasitisme. Le biologiste Marc André Selosse explore le paradoxe de la coopération, un équilibre délicat entre coûts et bénéfices, tricheurs et altruistes, en offrant plusieurs pistes pour expliquer la persistance de la coopération entre organismes vivants au fil de l’évolution. En outre, si les conclusions des biologistes sont (abusivement ou non) transposées à l’explication du contexte social, cet exposé nous montre comment l’inverse peut également advenir : certaines conceptions issues de la pensée politique et sociale jouent un rôle dans l’émergence de pensées et de théories du champ scientifique.
Abstract
This intervention intends to provide some explanations regarding the very late appearance of scientific theories which consider interactions between biological organisms from the angle of cooperation, at the end of the 19thcentury. The notions of mutualism, symbiosis and endosymbiosis clashed at the time with Darwin’s theory of evolution, the paradigm of which was based on competition and parasitism. Marc-André Selosse then returns to the paradox of cooperation, a perilous balance between costs and benefits, cheaters and altruists, and provides us with several avenues to explain the maintenance of cooperation between living organisms during evolution. If the conclusions of biologists are sometimes (abusively or not) transposed to the explanation of the social context, this presentation shows us how the opposite can also happen: certain conceptions from political and social thought play a role in the emergence of thoughts and theories of the scientific field.
Année de publication
2025
Discipline
- Histoire
- Sociologie
- Ecologie
Fichier : LES_IMPROMPTUS_9__Chap_8__V25.pdf
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