Les financements pour les doctorant.e.s


Les financements


Quel budget alloué pour les doctorant.e.s ?


Jusqu’à présent, chaque doctorant.e bénéficiait de 800 euros pendant la thèse. Aujourd’hui, le fonctionnement est différent, les demandes se font au fil de l’eau et sont traitées au cas par cas. Il n’y a plus de budget individuel :
  • Pour une demande en dessous de 700 euros, la gouvernance du labo se réserve le droit d’accepter ou de refuser et de débloquer le financement sans passer par le Conseil d’Unité ;
  • Pour une demande au-delà de 700 euros, il faut obligatoirement passer par le Conseil d’Unité qui votera « pour » ou « contre ». Les doctorant.e.s doivent adresser leur demande de financement motivée auprès de leurs représentant.e.s qui se chargeront de la faire inscrire à l’ordre du jour du CU. Systématiquement, la direction se plie à la décision du Conseil. Il faut tout de même préciser que jamais une demande raisonnable émanant d’un.e doctorant.e n’a été refusée.

Pour quelle utilisation ?


L’argent fourni par le laboratoire n’a pas pour but de financer le terrain des doctorant.e.s. La charge serait trop importante et il est considéré que la présence d’un financement pour le terrain est de la responsabilité du directeur ou de la directrice de thèse.

Cet argent peut néanmoins permettre de financer les frais d’inscription à un colloque ou une école de recherche, l’achat de livres, la traduction de documents, les déplacements (s’ils concernent par exemple une intervention dans le cadre d’un colloque ou d’un séminaire).

Quelles sont les différentes sources de financement ?


Au-delà de la participation à un projet de recherche qui prévoirait un budget dédié aux doctorant.e.s, les financements peuvent venir de deux entités : le laboratoire et l’école doctorale. Aujourd’hui, il a été choisi d’avoir un guichet unique, c’est-à-dire que la demande doit de toute façon se faire au laboratoire. Ce sera ensuite au labo de demander une aide à l’école doctorale. Pour les doctorant.e.s, il n’y a donc aucune différence.

L’installation des doctorant.e.s au LPED


Au niveau de l’installation, il n’y a pas de règles préétablies. Le laboratoire s’engage simplement à fournir un bureau (dans les moments de présence au LPED) et un ordinateur (sauf s’il ou elle en possède déjà un via un projet de recherche ou autre). Il est déconseillé d’utiliser son ordinateur personnel. De plus, le prêt d’un ordinateur fixe par le laboratoire ne doit pas empêcher les doctorant.e.s de demander un ordinateur portable si besoin.

Tout ce qui concerne le petit matériel peut également être demandé au labo. Il faut simplement s’y prendre à l’avance, car les commandes peuvent parfois prendre un peu de temps. Rien n’a jamais été refusé pour les doctorants !

Les devoirs des doctorant.e.s


Les doctorant.e.s n’ont pas de devoir en tant que tel. En revanche, le LPED s’attend à ce que les doctorant.e.s participent un minimum à la vie du laboratoire. Cela passe notamment par présenter au moins une fois son travail de thèse dans un séminaire « CAPS ou pas CAPS » et d’assister de temps en temps aux séminaires internes du laboratoire. La participation aux réunions de labo est également conseillée pour être au fait de ce qui se passe.

Les Journées des doctorant.e.s, comme celles qui se sont tenues fin 2022, sont également un élément important au LPED. Il est généralement prévu d’en organiser tous les 3-4 ans. Les doctorant.e.s motivé.e.s pour ce projet doivent cependant lancer l’initiative (une année à l’avance).

La participation au comité des doctorant.e.s n’est pas obligatoire (bien que tous les doctorant.e.s soient d’office affiliés à ce comité), mais il permet de créer un lien et de faire entendre sa voix, ses positions et ses besoins.

Enfin, le LPED attend que tous les doctorant.e.s s’inscrivent dans l’une des thématiques scientifiques du laboratoire.

Autres informations


Les responsabilités partagées


Les bonnes conditions de travail sont essentielles pour le bon déroulé de la thèse. En revanche, tout ne dépend pas du laboratoire. Une grande partie est de la responsabilité du directeur ou de la directrice de thèse. C’est à lui ou à elle de s’assurer que le ou la doctorant.e ait la possibilité de mener à bien son travail. Bien évidemment, ce n’est pas aux doctorant.e.s de financer leur thèse avec l’argent dévolu à leur salaire ! Les chercheur.e.es au LPED disposent d’une ligne budgétaire dédiée à leur recherche. En cas de besoin, ils peuvent en disposer en soutenant le financement du terrain de leur doctorant.e.

Par ailleurs, il ne faut pas non plus hésiter à faire une demande exceptionnelle argumentée de financement au Conseil d’Unité (La demande doit bien sûr être utile directement pour la thèse et s’inscrire un minimum dans le projet scientifique du laboratoire). Cette demande passera d’autant mieux qu’elle est présentée et défendue par le directeur ou la directrice de thèse.

Les idées pour le futur


Tout cela étant dit, il arrive toujours que des doctorant.e.s se retrouvent dans l’impasse pour financer leur thèse. Pour éviter ce genre de situation, la gouvernance du LPED se propose d’organiser systématiquement une réunion entre le directeur ou la directrice de thèse, éventuellement le ou la doctorant.e, et la gouvernance avant la validation de l’installation afin de vérifier que tout a bien été anticipé (au moins un minimum).

Il est évident que tout n’est pas anticipable. Pour autant, il est absolument nécessaire de s’assurer de la bonne volonté de la direction de thèse pour trouver des solutions. D’autant plus que les situations sont très différentes selon les disciplines et les écoles doctorales. Le laboratoire est partagé entre écologie et SHS, et en écologie pas de bourse de thèse si le financement n’est pas anticipé. En SHS, les témoignages ne manqueraient pas pour dire que c’est loin d’être le cas. Le LPED est donc partagé entre ces deux modes de fonctionnement et doit s’adapter aux besoins de chacun.e. Un fonctionnement standardisé ne fonctionnerait pas forcément, d’où le traitement au cas par cas.

La fin de la thèse


Pour les doctorant.e.s qui continuent leur thèse bien qu’ayant terminé leur contrat, le laboratoire continue de leur accorder les mêmes conditions et les mêmes possibilités de financement, tant qu’ils sont inscrits en thèse.

Lors de la soutenance, plusieurs points sont à souligner. Tout d’abord, le laboratoire se charge de payer les frais de déplacement, les repas et l’hébergement des membres du jury. En revanche, c’est aux doctorant.e.s qui soutiennent que revient la charge de payer le pot de thèse. Cela fait partie des remerciements envers le laboratoire. Pour autant, s’il s’avère que le ou la doctorant.e a des problèmes financiers, il peut bien entendu solliciter de l’aide, auprès de son directeur ou sa directrice de thèse dans un premier temps, puis à la direction du laboratoire si besoin.

A qui s’adresser si on a un problème ?


Pour tout problème concernant l’un des points énoncés ici, il faut en parler au directeur ou à la directrice de thèse. Si les échanges sont compliqués, pour quelque raison que ce soit, il ne faut surtout pas hésiter à en parler à la gouvernance du LPED ou au Comité des Doctorants* qui se chargera de faire remonter les problèmes aux personnes en capacité de les régler ou d’apporter une aide.


* Pour rappel la gouvernance du LPED est maintenant partagée entre Agnès Adjamagbo, Valérie Delaunay et Isabelle Laffont-Schwob. Il est possible de les contacter à : gouvernance@lped.fr
Les représentants des doctorants du LPED sont Anne-Gaëlle Beurier [anne-gaelle.beurier@sorbonne-nouvelle.fr] et Emile Duflot [emile.duflot@univ-amu.fr], présents au Conseil d’Unité ainsi qu’au Comité élargi de Gouvernance. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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