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Résumé
Objectiver le capital social d’enfants et de jeunes : un double défi méthodologique L’hypothèse formulée selon laquelle les jeunes pourvus de capital social au moment de leur fin de prise en charge ASE s’en sortent mieux que ceux qui en sont dépourvus (Kerivel, 2015) nous a conduit, dans le cadre de cette recherche-action, à analyser le capital social, tel qu’il a été défini par Pierre Bourdieu, des enfants et adolescents entre 3 et 19 ans. Pour parvenir à ce double défi méthodologique : quantifier et qualifier les liens sociaux qui peuvent potentiellement être des appuis est loin d’être évident, et plus encore lorsque les enquêtés sont des enfants et des adolescents. Les enquêtes sur les liens sociaux, l’amitié, l’entourage, montrent la difficulté de ce type de recueil de données. Un outil inspiré du sociogramme à l’échelle des enfants et des jeunes : une démarche inductive Les travaux portant sur la socialisation primaire (Darmon, 2006) et secondaire, sur les espaces de socialisation et les groupes d’appartenances, ainsi que les hypothèses relatives aux institutions totales (Goffman) et parfois enfermantes des structures sociales nous ont conduit à nous inspirer de la sociométrie. Nous nous sommes notamment inspiré de la mesure des relations sociales au sein d’un même groupe développé par Jacob Lévy Moreno (1934). Dans notre travail de recherche nous avons donc proposé à chaque enfant ou adolescent de remplir ou faire remplir un outil que nous appelons sociogramme individuel composé d’un cercle central où l’enfant/l’adolescent doit inscrire son nom, lequel est entouré de 9 autres cercles représentant les espaces de socialisation : village d’enfants ou foyer, famille, scolarité actuelle, ancienne école, vacances, ancien lieu de placement, loisir, voisinage et autres. La question qui leur a été posée est la suivante : “Peux-tu écrire les prénoms des personnes importantes pour toi dans les bulles qui correspondent aux endroits où tu les as rencontrées ? Précise qui est cette personne par rapport à toi (ex : parent, éducateur, ami, copain). Tu peux ajouter autre chose dans la bulle vide si besoin.” . Des données croisées avec plusieurs autres méthodes Les données recueillies via cet outil ont été croisées avec d’autres méthodes de recueil de données : des questionnaires classiques remplis par les éducateurs référents, des entretiens menés avec les enfants et adolescents ainsi qu’avec les professionnels qui les entourent. Un traitement quantitatif Le traitement quantitatif des 148 sociogrammes a permis de repérer le « nombre de personnes importantes » et leur identité (adultes, professionnels, pairs, enfants…), ainsi que le nombre et la nature des groupes d’appartenance, selon l’âge, le sexe, l’ancienneté dans le lieu de placement et d’autres variables. À partir de là, des typologies de relations ont été construites, permettant de distinguer les enfants et adolescents ayant un réseau de relation restreint et exclusif, dense et exclusif, retreint et pluriel et dense et pluriel. Un traitement qualitatif Le traitement qualitatif et le croisement avec les données recueillies à partir d’autres outils a permis l’élaboration d’études de cas rendant compte de la diversité des situations et de la prudence à adopter pour analyser les sociogrammes individuels. Des premiers résultats prometteurs (et des limites) L’article vise à présenter les coulisses de cette recherche en cours (il est prévu que les outils de recueil de données soient passés à chaque début d’année scolaire, pendant les trois prochaines années), les interrogations des chercheurs et les évolutions des outils, de l’analyse et de la problématique. Nous montrerons notamment comment il a été possible de repérer des situations de réseaux de relations fragiles, parce que composés uniquement d’adultes inscrits dans une relation professionnelle, ou de situations plus stables, où les réseaux sociaux de l’enfant ou du jeune sont composés de pairs et d’adultes dans des groupes d’appartenance variés, indépendants et témoignant d’une possibilité et d’une capacité à maintenir des liens sur le long terme.
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