Gradients d’urbanisation et suivi à long terme : quels apports pour la structuration spatiotemporelle des communautés de Rhopalocères en milieu urbain ? (2018)
Type de ressource
- RapportsMaster
A destination de
Diffusion
Description
L’urbanisation est un phénomène global qui s’accélère depuis la deuxième moitié du XXème siècle.
Pour mesurer et suivre ses effets sur la biodiversité, il est possible d’utiliser des indicateurs. Dans notre étude, les objectifs ont été de suivre la structure spatio-temporelle des communautés de papillons sur le long terme et, de mettre en évidence des espèces indicatrices permettant d’évaluer la qualité des parcs
urbains en lien avec leur aménagement et leur gestion. Le long du gradient d’urbanisation (de la
périphérie vers le centre-ville) et sur les 8 années de suivi (inventaires réalisés tous les 2 ans), nous avons observé une diminution stable dans le temps (8 ans) des communautés de papillons (termes d’abondance,
de richesse et de diversité spécifique). Nous avons constaté que la définition du gradient d’urbanisation
par des paramètres abiotiques comme la quantité d’habitats disponibles, l’isolement par rapport au
milieu naturel, et le degré de fragmentation n’expliquaient pas complètement la structure des
communautés. Une re-définition du gradient d’urbanisation selon des paramètres biotiques prenant en
compte l’abondance, la richesse et la diversité spécifique a alors permis de montrer l’influence de
facteurs locaux comme la diversité des habitats et la richesse floristique, sur la structuration des
communautés. Par ailleurs, nous avons observé que les espèces retrouvées en centre-ville sont des
espèces généralistes tandis que celles retrouvées en périphérie sont des espèces spécialistes. Nous avons
aussi mis en évidence l’existence de 3 espèces caractéristiques : Maniola jurtina caractéristique de la
périphérie, et Pararge aegeria et Polyommatus icarus caractéristiques de l’intermédiaire. Enfin, nous
avons observé que plusieurs espèces méditerranéennes inféodées aux espèces végétales
méditerranéennes notamment pourraient constituer de bons indicateurs pour évaluer l’aménagement et
la gestion mise en place et savoir si celle-ci favorise la biodiversité locale. Il s’agit de Gonopteryx
cleopatra, Libythea celtis, Charaxes jasius présentes en centre-ville et en intermédiaire et Pyronia
cecilia, Pyronia bathseba, Coenonympha dorus, Satyrium esculi seulement présentes en périphérie.
Pour mesurer et suivre ses effets sur la biodiversité, il est possible d’utiliser des indicateurs. Dans notre étude, les objectifs ont été de suivre la structure spatio-temporelle des communautés de papillons sur le long terme et, de mettre en évidence des espèces indicatrices permettant d’évaluer la qualité des parcs
urbains en lien avec leur aménagement et leur gestion. Le long du gradient d’urbanisation (de la
périphérie vers le centre-ville) et sur les 8 années de suivi (inventaires réalisés tous les 2 ans), nous avons observé une diminution stable dans le temps (8 ans) des communautés de papillons (termes d’abondance,
de richesse et de diversité spécifique). Nous avons constaté que la définition du gradient d’urbanisation
par des paramètres abiotiques comme la quantité d’habitats disponibles, l’isolement par rapport au
milieu naturel, et le degré de fragmentation n’expliquaient pas complètement la structure des
communautés. Une re-définition du gradient d’urbanisation selon des paramètres biotiques prenant en
compte l’abondance, la richesse et la diversité spécifique a alors permis de montrer l’influence de
facteurs locaux comme la diversité des habitats et la richesse floristique, sur la structuration des
communautés. Par ailleurs, nous avons observé que les espèces retrouvées en centre-ville sont des
espèces généralistes tandis que celles retrouvées en périphérie sont des espèces spécialistes. Nous avons
aussi mis en évidence l’existence de 3 espèces caractéristiques : Maniola jurtina caractéristique de la
périphérie, et Pararge aegeria et Polyommatus icarus caractéristiques de l’intermédiaire. Enfin, nous
avons observé que plusieurs espèces méditerranéennes inféodées aux espèces végétales
méditerranéennes notamment pourraient constituer de bons indicateurs pour évaluer l’aménagement et
la gestion mise en place et savoir si celle-ci favorise la biodiversité locale. Il s’agit de Gonopteryx
cleopatra, Libythea celtis, Charaxes jasius présentes en centre-ville et en intermédiaire et Pyronia
cecilia, Pyronia bathseba, Coenonympha dorus, Satyrium esculi seulement présentes en périphérie.
Auteur
Mélanie Ternisien
Fichier : GradientsDurbanisationEtSuiviALongTerme_fichier_m_ternisien_rapport_de_stage.pdf
Télécharger
Se connecter pour commenter.
Commentaires