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Les travaux réalisés en 2010 sur les papillons de jour dans les parcs urbains de Marseille ont mis en évidence une richesse en espèces insoupçonnée (45 espèces), mais une diminution du nombre d'espèces et du nombre d'individus de la périphérie vers le centre ville. Ces recherches ont également démontré une perte d'espèces méditerranéennes suivant ce gradient.
Afin de suivre cette biodiversité urbaine sur le long terme et de comprendre son évolution, le Laboratoire Population Environnement Développement (LPED) met en place en 2012 un dispositif expérimental de recherche unique en France : le Parc Urbain des Papillons (PUP). Il s'agit de créer une zone attractive et un havre de paix pour les papillons au coeur de la deuxième Ville de France. C'est cette démarche que nous souhaitons partager.






Suite au succès du Parc Urbain des Papillons (PUP) de Marseille, tant sur le plan scientifique que dans la sensibilisation du public et des professionnels, le projet a progressivement pris de l’ampleur. Les résultats ont montré qu’il était possible de suivre et de favoriser la biodiversité des papillons en milieu urbain grâce à des aménagements adaptés, tout en impliquant les différents acteurs dans cette démarche.
Ainsi, pour répondre aux enjeux grandissants liés à la préservation de la biodiversité en milieu urbain et toucher un public plus large, il est rapidement devenu évident que ce modèle devait être étendu. C’est ainsi qu’est née l’idée de développer un réseau plus vaste, capable de rassembler plusieurs sites et d’impulser une dynamique nationale. Cette évolution a abouti à la création du réseau PUP+, une initiative qui capitalise sur l’expérience marseillaise pour déployer une approche cohérente et partagée de la conservation des papillons dans les villes françaises.

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24.07.2025 [hal-05184959] Régression de la pullulation de chenilles de bombyx disparate en 2022 (Lymantria dispar L.) - bilan de la gradation initiée en 2019 en Bourgogne-Franche-Comté source : papillon

Le bombyx disparate (Lymantria dispar L.) est l’un des plus importants insectes défoliateurs des chênaies françaises, et largement répandu dans le nord de l’Afrique, dans le sud et l’est de l’Europe. Ses phases de pullulations, qui durent généralement de 2 à 4 ans, restent marquées dans les mémoires forestières par l’intensité et l’étendue des défoliations que peut occasionner la chenille de ce papillon, active d’avril à juillet. Ces gradations sont naturellement régulées par le développement de parasites, de virus et de prédateurs. Contrairement au bombyx cul brun ou à la processionnaire du chêne, les chenilles de bombyx disparate ne sont pas urticantes même si leur présence en surnombre peut être incommodante. Après plus de 25 ans de présence discrète en Bourgogne-Franche-Comté, les populations de bombyx disparate ont eu localement un développement épidémique de 2019 à 2022, probablement favorisé par les épisodes remarquables de sécheresse et de chaleur de 2018, 2019 et 2020. Des défoliations marquées voire totales de chênaies, charmaies, hêtraies ont été relevées dans les départements de la Côte d’Or, de la Haute-Saône, de la Saône-et-Loire et du sud de la Haute-Marne : plus de 500 ha en 2019, 6 000 ha en 2020 et 10 000 ha en 2021. En 2022, environ 1 700 ha sont défoliés en Côte d’Or, confirmant la régression des populations de bombyx disparate. La régulation naturelle du ravageur (par des virus, parasites, prédateurs) s’observe fortement depuis le mois de juin. Un suivi réalisé en 2021 a confirmé que les peuplements forestiers de faible surface terrière constitués majoritairement de chênes de faible hauteur, aux houppiers dégradés, implantés sur des sols à faible réserve utile ont été les premiers attaqués par le bombyx disparate. Une défoliation, même totale, ne provoque généralement pas la mortalité des arbres adultes, à l’exception de résineux (douglas, sapins) impactés de manière ponctuelle par la pullulation de bombyx comme il a pu l’être constaté lors de cette épidémie. En revanche, cela constitue systématiquement un facteur d’affaiblissement et une perte de croissance. Dans le cas de défoliations totales sur plusieurs années successives et/ou à des cumuls avec d’autres stress (sécheresse, oïdium sur les nouvelles feuilles formées après les défoliations…), des phénomènes de dépérissement peuvent s’observer au cours des années suivantes.

23.07.2025 [hal-05182050] Produits agricoles tropicaux. Contrastes tropicaux source : papillon

Le cacao tient sa revanche. Après des années de cours peu soutenus et d'excédents récurrents, le cacao tient la une et emplit les colonnes, dépassant même les $ 10 000 la tonne fin mars 2024 : non pas pour ses impacts sur la déforestation et sa légende noire d'être un produit encourageant le travail des enfants, mais par la magie d'un effet papillon. Un déficit ponctuel, un contexte marqué par la plus grande incertitude entourant la capacité du premier pays producteur, la Côte d'Ivoire, à honorer ses engagements en termes de traçabilité ainsi que l'exigent les nouvelles dispositions de l'Union européenne, son premier marché d'exportation : il n'en fallait pas plus pour créer un mouvement de panique dont les marchés de matières premières ont le secret. Le paradoxe est que les planteurs ivoiriens et leurs voisins ghanéens ne pourront que profiter médiocrement d'une envolée des cours sans précédent. Les prix de la récolte principale, annoncés le 1er octobre chaque année, sont, en effet, établis sur la base des ventes anticipées effectuées les six ou huit mois précédents. Alors que les cours ont doublé entre janvier et décembre 2023 et étaient en voie de doubler à nouveau durant la petite récolte de 2024, les planteurs reçoivent un prix fixe en décalage complet avec des prix spot flamboyants. La question de l'avenir des systèmes de régulation ivoirien et ghanéen se pose dès lors sous leur forme actuelle. Cet avenir se jouera vraisemblablement le 1er octobre 2024 lors de l'annonce du nouveau prix de campagne ivoirien et ghanéen. S'il n'est pas 50 % voire 100 % supérieur au prix des années précédentes, il est probable que la confiance sera rompue entre les producteurs et les gouvernements. À quelques mois d'élection présidentielle, la chose paraît improbable, mais si elle devait survenir, le marché pourrait bien avoir eu raison des derniers systèmes de régulation des prix en vigueur en Afrique subsaharienne.

23.07.2025 [hal-05182007] Contrôle du foreur des tiges africain (Eldana saccharina) en culture irriguée de la canne à sucre en zone sahélienne : approches et avancées agroécologiques à la Compagnie Sucrière Sénégalaise source : lépidoptère

Eldana saccharina est un lépidoptère foreur de la canne à sucre qui provoque une baisse qualitative et quantitative de la production de sucre et de biomasse dans de nombreux pays africains producteurs. La compagnie sucrière sénégalaise (CSS) travaille depuis plusieurs années sur ce problème et a déployé un système de surveillance des populations de ce ravageur tant dans les champs de canne par des systèmes de comptage des dégâts au niveau des tiges que par un suivi des adultes grâce à la mise en place de pièges lumineux fonctionnant à l'énergie solaire, fruit d'une collaboration étroite avec l'unité de recherches Agroécologie et Intensification Durables des Cultures Annuelles (AIDA) du CIRAD. Cet article fait le point sur ces méthodes de contrôle et propose des stratégies de protection agroécologique pour réduire les dégâts de cet insecte, en collaboration avec le CIRAD : réduction des doses d'azote appliquées dans les parcelles de canne, surveillance des systèmes pratiques et monitoring d'irrigation, évaluation des ennemis naturels du ravageur dans la zone et une meilleure gestion du drainage des zones basses, afin d'éviter les situations de stress hydrique des plants qui engendrent les infestations. En matière de piège lumineux, la CSS est actuellement en train de déployer une centaine de pièges lumineux supplémentaires sur son périmètre sucrier, afin d'augmenter les captures d'adultes d'E.saccharina et ainsi empêcher un accroissement des populations et des dégâts surtout en période de saison des pluies. D'autres solutions à moyen terme sont aussi proposées et discutées dans le contexte climatique sahélien de la CSS.

23.07.2025 [tel-05180610] Genomic insights into the patterns and processes of diversification in a genus of temperate butterflies (Nymphalidae : Coenonympha) source : papillon

Not all regions of the genome reflect the same history of divergence between species. In many cases, these conflicts of phylogenetic signal arise due to complex diversification processes, including rapid speciation, incomplete lineage sorting (ILS), and hybridization between diverging lineages. The distribution of genealogical disagreement both across phylogenies and within genomes is, therefore, a rich source of information on the past diversification dynamics of a lineage. In my thesis, I focus on appraising patterns of phylogenetic discordance to shed light on the evolutionary history of Coenonympha, a widespread and ecologically diverse genus of butterfly.In the first chapter of my thesis, I use phylogenomic datasets of different sources and scales to refine the long-unresolved history of Coenonympha. While a largely robust backbone for the genus is found, gene tree incongruence remains elevated at several historically recalcitrant regions of the phylogeny. Across many of these positions, conflict between genes is likely to stem from periods of burst radiation promoting ILS across the genome. However, departures from patterns of gene incongruence expected under ILS indicate that historical gene flow may occlude species relationships in a subclade of these butterflies, the Hero group.The second chapter explores the hypothesis that interspecific gene flow has accompanied diversification in the Coenonympha Hero subclade. Multiple complementary approaches are used to detect and quantify signals of past gene flow between species and along genomes. Hybridization is found to be pervasive, involving nearly all members of the group and extending well beyond a previously determined complex of interbreeding species. Scanning patterns of genetic diversity along genomes, a putative role for selection in maintaining the landscape of introgressed variation was found, suggesting that hybridization could play an important role in the diversification of this group of species.In the third chapter, I consolidate patterns of gene conflict with those of trait evolution across the entire Coenonympha genus, asking whether periods of elevated discordance are coincident with those of rapid ecological and morphological change. I find that incongruence at a genome-wide level has not contributed to trait disparity amongst species. Rather, diversification appears to be better explained by conservatism in species niches and morphology, with waiting times being sufficient to explain standing trait diversity and vicariance being the dominant process behind species emergence.

19.07.2025 [hal-03799433] S’approprier l’Effondrement source : papillon

Le workshop de recherche-création « S'approprier l'Effondrement », organisé par l’association Après les réseaux sociaux a réuni des artistes et chercheur·ses émergent·es afin de confronter théories et pratiques, affects et regards critiques autour de la collapsologie, à travers un matériau privilégié : les contenus générés par les utilisateurs (CGU) disponibles en ligne. Le texte qui en résulte problématise et prolonge les réflexions et gestes créatifs qui en sont nés, en se posant notamment la question suivante : Comment un tel travail de recherche-création collectif, s’immergeant dans les discours et les représentations de l’Effondrement, peut-il permettre de résister au sentiment d’impuissance ?

15.07.2025 [hal-05163794] Review of the noctuid stemborer genus Sciomesa (Lepidoptera: Noctuidae: Apameini: Sesamiina): taxonomy, phylogeny and ecology, with the description of 12 new species source : papillon

The genus Sciomesa Tams & Bowden (Lepidoptera: Noctuidae: Noctuinae: Apameini: Sesamiina) is a predominantly Afrotropical group of stemborer moths whose convoluted taxonomic history needs to be clarified. In this study, a comprehensive examination of specimens in collections was carried out in a complementary manner with molecular analyses, resulting in the following changes: (i) 12 new Sciomesa species are described: S. lalokeli n. sp. and S. metiminko n. sp. from Ethiopia; S. elgonensis n. sp., S. nigra n. sp. and S. simillima n. sp. from Kenya; S. umvoti n. sp. from South Africa; S. iboya n. sp., S. lilomwi n. sp., S. makete n. sp., S. njombe n. sp. and S. tanganyika n. sp. from Tanzania; S. kalinzu n. sp. from Uganda; (ii) four species are reinstated as valid species: three of them, S. constantini Laporte stat. rev., S. etchecopari Laporte stat. rev. and S. mirifica Laporte stat. rev., were previously synonymized with S. mesophaea (Hampson) while S. congitae (Laporte) stat. rev. was previously synonymized with S. boulardi (Laporte); (iii) two species are synonymized: S. minuscula (Laporte) n. syn., which was previously synonymized with S. boulardi, is a synonym of S. congitae, and S. franciscae Laporte n. syn. is a synonym of S. mesophaea; (iv) one species, Sesamia punctipennis Krüger stat. rev., which was transferred to the Sciomesa genus, is removed from the genus Sciomesa and temporarily reinstated to the genus Sesamia Guenée pending a new combination. A supplemental description for 12 previously described species is also provided: S. boulardi, S. bua Moyal et al., S. constantini, S. etchecopari, S. excelsa (Laporte), S. gnosia Moyal et al., S. mesophaea, S. congitae, S. mirifica, S. renibifida Berio, S. scotochroa (Hampson) and S. venata Fletcher. Host-plant records are provided for 10 Sciomesa species, confirming a pattern of phylogenetic niche conservatism on Poales plants in the Cyperaceae family. Phylogenetic and molecular species delimitation analyses were carried out on a multimarker (four mitochondrial and two nuclear genes) molecular dataset encompassing 63 Sciomesa specimens, 24 species belonging to other genera of Sesamiina, and one representative of the sister subtribe Apameina. This sampling also includes the three Malagasy species (S. betschi Viette, S. janthina Viette and S. oberthueri Viette) whose status is debated. The resulting phylogenetic framework provides the most complete picture of the evolutionary relationships of the genus Sciomesa, and results of topological tests provide further support for removing S. betschi and S. janthina from the genus Sciomesa pending new combinations. The results of molecular species delimitation analyses also overwhelmingly support the species status of the Sciomesa species sampled, even for S. mesophaea, a species with a very wide range in the Afrotropics. These analyses also reveal the existence of up to three potential new species, whose status cannot be ascertained because the sequenced individuals were either extracted at a larval stage or correspond to specimens whose genitalia were not studied when their legs were collected.

19.06.2025 [hal-05121303] Cushion plants in the Alps are swarming with invertebrate life source : lépidoptère

Cushion plants, which dominate nival ecosystems, are known to host a large diversity of plant, microbe, and animal life. However, a comprehensive assessment of this diversity is still lacking, particularly with regard to invertebrate soil fauna. In this study, we sampled soil beneath cushion plants in various climatic and geological conditions throughout the French Alps. Our results demonstrate that cushion plants host a remarkably high abundance and diversity of invertebrates, with some individual cushions hosting nearly 400 specimens belonging to 15 different families. Across all samples, 8845 specimens were found. The taxonomic diversity is particularly notable, with groups such as Collembola, Acari, and Nematoda, as well as Gastropoda, Diptera, Coleoptera, Hymenoptera, and Hemiptera. In total, 44 different families were identified. In particular, our findings show that cushion plants not only function as habitats for adult invertebrates, but also as site for the egg laying and larval development of several insect groups, including Diptera, Hemiptera, and Lepidoptera. In addition, different species of cushion plant tend to host distinct invertebrate communities, which makes them a key driver spatial variation in invertebrate populations. However, the factors determining the alpha diversity of invertebrates assemblages in nival environments remain unclear. Overall, our results emphasize the key role of cushion plants in maintaining biodiversity in the nival vegetation belt.

23.04.2025 [hal-05044663] Impact of cactus moth (Lepidoptera: Pyralidae) pest densities on fruit production and quality in cactus pear source : lépidoptère

The prickly pear cactus, Opuntia ficus-indica (L.) Miller, is the most economically important Cactaceae species worldwide. It thrives in arid and semiarid agricultural lands with minimal inputs, providing benefits such as livestock fodder, fruit, and vegetable production. The South American cactus moth, Cactoblastis cactorum (Berg), represents the most important insect pest of prickly pear crops. This study aimed to evaluate the impact of C. cactorum feeding on O. ficus-indica plants in a plantation in northwestern Argentina. Fruit production, fruit attributes, and plant size were evaluated under increasing C. cactorum pest densities in a manipulative 3-yr-long experiment (2018 to 2020). In the 2019 harvest, the increase in the pest density significantly reduced the number of fruits produced/plant. Plants with the highest pest density produced 60% fewer fruits than pest-free plants. In the 2020 harvest, the reduction was marginal. Fruit and pulp weights significantly declined with increasing C. cactorum densities in both years. No effect occurred on plant size or fruit sweetness. This was the first effort to measure the magnitude of the impact of C. cactorum on a cactus crop species and provides crucial information for prickly pear fruit producers. This information is helpful to implement more effective preventive and control measures to protect producers’ investment and ensure a profitable harvest. Further studies in younger plantations and other areas will help develop an economic damage threshold level to support Integrated Pest Management decisions to limit C. cactorum’s impact.

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