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Formation pour les agents de la ville de Marseille

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Promenade conférencée au Parc Urbain des Papillons

03jui
Le PUP dans Made In Marseille

29mai
Visite dans le cadre du colloque REVER

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Les travaux réalisés en 2010 sur les papillons de jour dans les parcs urbains de Marseille ont mis en évidence une richesse en espèces insoupçonnée (45 espèces), mais une diminution du nombre d'espèces et du nombre d'individus de la périphérie vers le centre ville. Ces recherches ont également démontré une perte d'espèces méditerranéennes suivant ce gradient.
Afin de suivre cette biodiversité urbaine sur le long terme et de comprendre son évolution, le Laboratoire Population Environnement Développement (LPED) met en place en 2012 un dispositif expérimental de recherche unique en France : le Parc Urbain des Papillons (PUP). Il s'agit de créer une zone attractive et un havre de paix pour les papillons au coeur de la deuxième Ville de France. C'est cette démarche que nous souhaitons partager.






Suite au succès du Parc Urbain des Papillons (PUP) de Marseille, tant sur le plan scientifique que dans la sensibilisation du public et des professionnels, le projet a progressivement pris de l’ampleur. Les résultats ont montré qu’il était possible de suivre et de favoriser la biodiversité des papillons en milieu urbain grâce à des aménagements adaptés, tout en impliquant les différents acteurs dans cette démarche.
Ainsi, pour répondre aux enjeux grandissants liés à la préservation de la biodiversité en milieu urbain et toucher un public plus large, il est rapidement devenu évident que ce modèle devait être étendu. C’est ainsi qu’est née l’idée de développer un réseau plus vaste, capable de rassembler plusieurs sites et d’impulser une dynamique nationale. Cette évolution a abouti à la création du réseau PUP+, une initiative qui capitalise sur l’expérience marseillaise pour déployer une approche cohérente et partagée de la conservation des papillons dans les villes françaises.

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Made in Marseille reportage Olivia Chaber 2024


Silence ça pousse 2014

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30.06.2025 [tel-05136784] Interaction alimentation-reproduction chez le papillon mâle Agrotis ipsilon : de l'écologie aux acteurs endocriniens source : papillon

Chez les animaux, l'alimentation est connue pour réguler les fonctions physiologiques et notamment la reproduction. Les interactions entre alimentation et reproduction impliquent des aspects écologiques, morpho-anatomiques, comportementaux et endocriniens, nécessaires à la compréhension des stratégies adaptatives des animaux dans leur milieu naturel. Le mâle du papillon de nuit Agrotis ipsilon est un modèle d'étude pour comprendre l'interaction alimentation-reproduction au regard des connaissances acquises sur sa maturation sexuelle à différents niveaux biologiques.Bien que son alimentation n'ait pas été caractérisée à l'état naturel, grâce à de nouvelles approches expérimentales (e.g. cages d'alimentation automatisées), nos expériences ont prédit qu'A. ipsilon est une espèce généraliste avec une préférence pour les nectars riches en saccharose, fructose et glucose, et que le mâle pratique le puddling pour un apport en sodium. De plus, nous avons observé que les comportements alimentaires de cette espèce, sexuellement dimorphiques, sont contrôlés par l'environnement photique via des horloges circadiennes. Par ailleurs, nous avons démontré qu'un régime riche en sucres et sodium accélère la maturation de l'appareil reproducteur du mâle (i.e. développement des testicules et des glandes sexuelles accessoires, migration des spermatozoïdes, biosynthèse des protéines séminales), améliorant ainsi son succès reproducteur. En parallèle, par des approches électrophysiologique et comportementale, nous avons révélé qu'un tel régime alimentaire augmente la détection de la phéromone sexuelle par les antennes, et induit l'ontogenèse précoce du comportement sexuel en favorisant un vol orienté du mâle vers la femelle. Enfin, nous avons mis en évidence que les effets d'une alimentation sucrée avec du sodium sur la reproduction sont sous-tendus par des interactions entre des acteurs du système endocrinien. En effet, ce régime potentialise les actions biologiques des insulin-like peptides et de l'hormone juvénile chez le mâle.En conclusion, ces travaux fournissent une vision intégrative de l'interaction alimentation-reproduction chez les Insectes, et offrent des perspectives appliquées dans la gestion des populations ravageuses de cultures.

21.06.2025 [hal-05124443] Suivi de papillons basé sur les déformations du mouvement de vol à partir d’images spatio-spectrales source : papillon

Cet article propose une approche de suivi des papillons avec une caméra hyperspectrale de type linescan grâce aux filtres de Kalman intégrant mouvement, orientation de vol et déformations dues au battement des ailes. Contrairement aux approches basées sur le filtre de Kalman qui ne prennent pas en compte la dynamique de déformation, notre approche améliore la prédiction de la position et des mesures de la boîte englobante orientée. Les tests sur des séquences d’images spatio-spectrales montrent que le filtre de Kalman Étendu, tenant compte de la dynamique des déformations non linéaires du papillon, améliore la précision du suivi.

19.06.2025 [hal-05121303] Cushion plants in the Alps are swarming with invertebrate life source : papillon

Cushion plants, which dominate nival ecosystems, are known to host a large diversity of plant, microbe, and animal life. However, a comprehensive assessment of this diversity is still lacking, particularly with regard to invertebrate soil fauna. In this study, we sampled soil beneath cushion plants in various climatic and geological conditions throughout the French Alps. Our results demonstrate that cushion plants host a remarkably high abundance and diversity of invertebrates, with some individual cushions hosting nearly 400 specimens belonging to 15 different families. Across all samples, 8845 specimens were found. The taxonomic diversity is particularly notable, with groups such as Collembola, Acari, and Nematoda, as well as Gastropoda, Diptera, Coleoptera, Hymenoptera, and Hemiptera. In total, 44 different families were identified. In particular, our findings show that cushion plants not only function as habitats for adult invertebrates, but also as site for the egg laying and larval development of several insect groups, including Diptera, Hemiptera, and Lepidoptera. In addition, different species of cushion plant tend to host distinct invertebrate communities, which makes them a key driver spatial variation in invertebrate populations. However, the factors determining the alpha diversity of invertebrates assemblages in nival environments remain unclear. Overall, our results emphasize the key role of cushion plants in maintaining biodiversity in the nival vegetation belt.

16.06.2025 [hal-05110826] Inoxydable source : papillon

L’exposition rassemble les travaux de : Sylvie Bonnot, Pierre Boucher, Claire Chevrier, Valérie Couteron, Stéphane Couturier, François Deladerrière, Robert Demachy, Stephen Dock, Mitch Epstein, Réné-Jacques, Alexandre Khlebnikov, François Kollar, Germaine Krull, Guy Le Boyer, Régis Lebrun, Bertrand Meunier, Jean Moral, André Papillon, les Éditions Paul-Martial, Joseph-Fortuné, Petiot-Groffier, André Steiner, Jean-Pierre Sudre et René Zuber. Fille du XIXe siècle et contemporaine de la Révolution Industrielle, la photographie a accompagné la mécanisation du monde. Des premières expérimentations empiriques de Nicéphore Niépce entre 1816 et 1833 aux capteurs intégrés de Smartphones toujours plus perfectionnés et automatisés, qui sont notre quotidien et sont devenus l’alpha et l’oméga de la connaissance par le biais des images numériques et leur propagation par les réseaux, la photographie n’a cessé d’accompagner les évolutions techniques. Et tout laisse à penser qu’en raison de la fascination qu’exerce l’image photographique, cela va perdurer. Quel meilleur moyen que la photographie pour saisir et faire savoir le progrès et les avancées technologiques ? Dès les origines du médium, l’industrie est un motif photographique en soi. L’amateur éclairé saisit pour la postérité les bâtiments qui ont fait sa fortune, preuve de sa réussite. Ainsi, au mi-temps du XIXe siècle, le chalonnais Joseph-Fortuné Petiot-Groffier immortalise son usine avec sa chambre photographique et ses plaques au collodion avant de réaliser lui-même ses tirages sur papier salé. L’arrivée fracassante de Georges Eastman à la fin du XIXe siècle achève de sortir la photographie du monde amateur et artisanal qui était jusqu’alors le sien. Les inventions successives de l’appareil prêt à l’emploi et de la pellicule souple marquent un tournant : réduction des coûts des matériaux et de la taille des appareils, qui sont désormais produits en série avec les supports photosensibles, etc. Autant de révolutions qui installent le médium photographique au cœur de la culture visuelle des sociétés et des pratiques de fabrication des images. Le médium photographique est lui-même un objet industriel, qui se mettra naturellement au service des autres types d’industries. Encore balbutiante au début du XXe siècle, la photographie industrielle se normalise rapidement et des motifs se dégagent : les vues d’architecture (l’intérieur et l’extérieur de l’usine, les bâtiments annexes), les machines, les ouvriers, les objets produits. Fascinés par l’industrie et l’industrialisation de la société, eux-mêmes partis prenantes de cette industrialisation par la multiplication des fabricants d’appareils, les photographes de l’entre-deux-guerres accompagnent naturellement le mouvement. Les progrès de l’imprimerie et de la mise en page encouragent la multiplication des titres de presse et de supports de communication (affiches, brochures, etc.) pour lesquels on fait appel à des photographes pour illustrer, documenter, faire vendre. Ce mouvement de balancier concourt à un foisonnement de photographes, de clichés, de documents imprimés dont le point d’orgue sera La France travaille de François Kollar entre 1931 et 1935. Dès l’entre-deux-guerres, les industriels comprennent que la photographie servira leurs desseins. Si la publicité n’est encore que réclame, que le dessin publicitaire règne encore, le besoin de photographie est exponentiel. Pour preuve, de multiples commandes sont passées à Jean Moral, Roger Schall, Gaston Paris, Pierre Boucher et Marcel Arthaud lors du lancement de Normandie en 1935, fer de lance de la Compagnie Générale Transatlantique, censé replacer la France sur l’échiquier des grandes Nations industrielles. Les laboratoires pharmaceutiques de François Debat financent de nombreux publi-reportages à Régis Lebrun ou René Zuber, censés magnifier l’industrialisation de la production de médicaments tandis que les apothicaireries disparaissent peu à peu. Ces reportages sont publiés dans leur propre revue (Art et Médecine /La Revue du Médecin ) destinée à une clientèle, les médecins, que l’on charge de promouvoir leurs produits. Se créent dans le même temps des agences publicitaires comme les Éditions Paul-Martial, au sein desquelles collaborent différents corps de métiers (photographes, graphistes, imprimeurs, etc.) pour élaborer les supports de communication des industriels. Les Trente Glorieuses achèvent de faire de la photographie le principal relais de l’industrialisation et constituent son âge d’or. Après la Seconde Guerre mondiale, tout est à reconstruire. Les pouvoirs publics sont en soutien, il s’agit de faire et de faire-savoir. Des photographes se spécialisent, tel André Papillon qui cesse son activité de photoreporter pour créer un studio dédié à l’industrie et à la publicité. D’autres, comme Jean-Pierre Sudre, financent leurs travaux personnels grâce à cette manne nouvelle. La presse, tel le magazine Réalités , richement illustré, accompagne le mouvement. Les motifs restent les mêmes et, de l’architecture à la machine, de l’ouvrier à l’objet, l’industrie semble toujours autant séduire les photographes, qui s’autorisent parfois une certaine licence pour apposer leur « patte », la normalisation de la commande imposant une standardisation des clichés. Aujourd’hui, alors que la globalisation et le libre-échange ont déstabilisé le monde industriel et que les chaînes de production ont été délocalisées, les commandes se raréfient. Si la photographie publicitaire est toujours de mise, et que la photographie d’architecture fait encore l’objet de quelques commandes par les industriels, les foisonnements de l’entre-deux-guerres puis des Trente Glorieuses sont derrière nous. De leur propre chef, des photographes s’emparent de la désindustrialisation, interrogeant la fin d’un monde et réinterprétant pour mieux les questionner les codes de la photographie industrielle. Lorsque François Deladerrière photographie la ville d’Ugine en 2013, il produit un reportage empathique et pointilleux sur l’imbrication des usines d’Ugitech dans le paysage de la commune. Il documente l’architecture des bâtiments industriels, la chaîne de production et le geste ouvrier. Rien ne laisse penser ici que l’industrie française périclite doucement, tout comme dans les clichés implacables de Claire Chevrier qui, au fil de ses séries, interroge les architectures industrielles et leur occupation par l’Humain. Spectaculaires et intrigantes, les séries American Power de Mitch Epstein et Reliefs de Sylvie Bonnot constatent l’impact de nos besoins matériels sur le paysage. La fascination des photographes pour les machines industrielles existe depuis l’invention du médium. Les premiers travaux de Stéphane Couturier à Boulogne-Billancourt dans les ateliers abandonnés de Renault témoignent de cet intérêt, tandis que les portraits de Machines de Valérie Couteron s’inscrivent dans la continuité de ceux des ouvriers qu’elle réalise depuis 1998 sur le territoire français. Les portraits frontaux d’ouvriers et d’artisans de Corée du Sud réalisés en 2015 par Bertrand Meunier incarnent la disparition de la petite industrie et de l’artisanat : le regard des hommes et des femmes forcés de cesser leur activité sous la pression de la spéculation foncière nous interpelle et nous prend à témoin. Plus abstraites et résolument pessimistes, les séries de Stephen Dock semblent planter les derniers clous du cercueil. Que ce soit à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de Nordéon, ou à Lewarde où il photographie « Pendant la grève », une sculpture de Corneille Theunissen réalisée en hommage aux mineurs en 1891, la beauté n’est qu’un voile, un faux-semblant. La réalité est bien plus sombre. Lorsqu’il pénètre dans les locaux de Nordéon pour les photographier, l’activité a cessé depuis des mois et leur destruction est déjà programmée. Même magnifié par l’artiste, l’ouvrier en lutte de Lewarde semble disparaitre sous nos yeux : la lutte est terminée. La parenthèse d’une société industrielle bienfaitrice s’achève, la photographie en documente l’agonie et acte, ce faisant, sa disparition prochaine.

12.06.2025 [hal-05110264] Peinture (L'insecte en peinture) source : papillon

Parmi tous les animaux, l'insecte représente sans doute l'altérité la plus radicale. Il s'oppose en cela à l'ours que sa taille à peu près équivalente à celle d'un être humain et le fait qu'il se dresse sur ses pattes arrière désignent au contraire comme son plus proche parent animal. L'insecte est non seulement extrêmement petit, doté d'un corps articulé incomparable mais sa motricité le rend aussi extraordinaire : il sait voler et sa marche hexapode lui permet même de grimper, ce qui lui vaut l'intérêt actuel de la robotique. L'insecte évolue donc au seuil du monde humain, dans ses encadrements, tout en haut et tout en bas. Pour cette raison, il ne peut être considéré au singulier ni logé dans une catégorie homogène, mais doit être renvoyé à l'une ou l'autre extrémité de l'espace dont il symbolise les pôles positif et négatif. La signification des insectes s'élabore de ce fait à l'intérieur d'un système semi-symbolique où l'opposition spatiale restitue une axiologie fondamentale : de la même façon que nous situons le paradis en haut et l'enfer en bas, les insectes ailés sont associés au « bien » et ceux qui marchent et grimpent au « mal ». Le langage pictural récuse néanmoins cette polarité imaginaire car les insectes renvoyés aux marges de notre monde partagent le nôtre et entrent en interaction avec nous. Au lieu de saisir le papillon dans les airs ou de représenter l'insecte qui se déplace au plus près du sol, la peinture restitue la continuité de la perception quotidienne et les représente tous deux alors que leur monde entre en interaction avec le nôtre, non pas à leur hauteur mais à la nôtre, en quelque sorte à mi-hauteur. Elle approche ainsi l'insecte de l'observateur, guette l'intersection ordinaire des deux mondes, ce qui distingue l'image artistique de ses autres statuts, en particulier de l'image scientifique qui, grâce à des instruments, peut rejoindre l'insecte là où il se trouve, même sous terre.

18.04.2025 [hal-04729613] Tuta absoluta's population genetic structure across Africa: Two well-delineated but weakly differentiated groups suggesting few introductions and significant gene flow source : lépidoptère

1. Describing the genetic structure and diversity of invasive insect pest populations is essential to better understand a species' invasion history and success throughout its distribution range. Tuta absoluta (Meyrick) (Lepidoptera, Gelechiidae) is a destructive pest of tomato and many other solanaceous crops, with very high economic impacts. Its invasion threatens food security in a large part of the globe, in areas such as sub-Saharan Africa where the agricultural resilience has already been weakened by rapid human-induced changes due in particular to population growth, increased trade and global change. 2. This work aimed to investigate the diversity and genetic structure of 60 populations of T. absoluta using microsatellite markers, with a particular focus on sub-Saharan Africa. 3. Our results revealed distinct differentiation and diversity patterns between T. absoluta native versus invaded areas, and high genetic homogeneity among the African populations sampled. However, for the first time, two weakly differentiated but distinct genetic clusters in Africa were identified. 4. The results suggest few introduction events of the species in Africa or multiple introductions from genetically close areas, significant gene flow between outbreaks and seem to indicate the existence of two distinct clusters in Africa. This new data enable us to formulate hypotheses on the species' invasion patterns and the dynamics of its invasive populations. 5. These hypotheses must be verified with more extensive sampling over the whole range of T. absoluta, especially in its presumed native area.

09.04.2025 [hal-05027917] Divergent Selection Promotes Intraspecific Genomic Differentiation in Spodoptera littoralis With Possible Involvement in Detoxification source : lépidoptère

The cotton leafworm, Spodoptera littoralis (Lepidoptera: Noctuidae), is a major agricultural pest affecting crops like cotton, maize, tomatoes, and wheat across southern Europe, Africa, the Middle East, and western Asia. Whole genome analyses have revealed adaptive evolution in chemosensation and detoxification genes in S. littoralis. However, the extent of intraspecific diversity influenced by recent adaptive evolutionary forces remains unclear. In this study, we conducted a population genomics analysis using 31 S. littoralis individuals from sub-Saharan Africa, northern Africa, and southern Europe to assess the existence of intraspecific population divergence and identify the underlying evolutionary forces. We show whole genome differentiation between populations based on geographic origin from the analyzed samples. Phylogenetic analyses indicate that sub-Saharan and southern European populations share a common ancestor, distinct from several northern African populations. FST and dXY statistics along the chromosomes reveal loci with restricted gene flow among populations. These loci are associated with population-specific selective sweeps, indicating the role of divergent natural selection in limiting gene flow. Notably, these loci are enriched with detoxification genes, including cytochrome P450, multidrug resistance, and xanthine dehydrogenase genes, all of which are potentially associated with detoxification. These results demonstrate that divergent selection limits gene flow among geographically distinct populations with the possibility of the involvement of detoxification as a key trait. We argue that this genetic heterogeneity can be considered in pest monitoring and management, as strategies tailored to specific populations may not be relevant for others.

07.01.2025 [hal-04792049] Transposable element accumulation drives genome size increase in Hylesia metabus (Lepidoptera: Saturniidae), an urticating moth species from South America source : lépidoptère

We present the first nuclear genome assembly and a complete mitogenome for Hylesia metabus (Arthropoda; Insecta; Lepidoptera; Saturniidae). The assembled nuclear genome sequence is 1,271 Mb long, which is among the 10 largest lepidopteran genome assemblies published to date. It is scaffolded in 31 pseudo chromosomes, has a BUSCO score of 99.5%, and has a highly conserved synteny compared to phylogenetically close species. Repetitive elements make up 67% of the nuclear genome and are mainly located in intergenic regions, among which LINEs were predominant, with CR1-Zenon being the most abundant. Phylogenetic and comparative analyses of H. metabus assembly and 17 additional Saturniidae and Sphingidae assemblies suggested that an accumulation of repetitive elements likely led to the increased size of H. metabus’ genome. Gene annotation using Helixer identified 26,122 transcripts. The Z scaffold was identified using both a synteny analysis and variations of coverage for two resequenced male and female H. metabus . The H. metabus nuclear genome and mitogenome assemblies can be found and browsed on the BIPAA website and constitute useful resources for future population and comparative genomics studies.

25.03.2024 [hal-04520674] Look but do not touch: the occurrence of venomous species across Lepidoptera source : lépidoptère

Lepidoptera can cause several health issues in humans and domestic animals due to their setae, which are defensive adaptations that protect them from predators. The diversity of venomous Lepidoptera has been explored in several reviews starting from the first comprehensive attempt in 1984 by Kawamoto and Kumada (KK) who compiled a list of 228 species based on previous reviews; however, KK did not cite the original publications for listed species. In this review we validated and updated the KK table. The updated list of venomous Lepidoptera includes 5 superfamilies, 14 families, 208 genera, and 576 species, representing a two-fold increase for genera and 2.9-fold for species with respect to KK. The total number of species in the genera including at least one venomous species, which we argue is likely closer to the true number of venomous species, is 7 times higher (3,620). GBIF (Global Biodiversity Information Facility) occurrences for venomous species are 1-4 orders of magnitude higher than those of confamilial non-venomous species. The presence of venomous structures is independent of the relatedness of the clades or geographic region; venom is produced by many species of Zygaenoidea, Lasiocampoidea and Bombycoidea but only by some specialized groups in Papilionoidea and Noctuoidea. There are likely to be multiple evolutionary origins of venom within Lepidoptera, but the exact number is difficult to estimate. The knowledge gap between medical and natural history fields needs to be addressed with novel approaches to study ecology and toxicology. This review offers health practitioners a tool to better understand the origin of the reactions observed and to improve the identification of the causal agents.

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Parce qu'il est important de favoriser les papillons en ville, nous vous encourageons à créer des PUP dans toutes les villes et les villages.

🦋 Pour vous donner un aperçu de ce dispositif et vous donner envie de le reproduire, notre démarche.

🦋 Pour le reproduire près de chez vous, le mode d'emploi.




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