TER Hommes -Femmes Marseille


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La croissance française demeure hésitante, malgré une désinflation qui se poursuit. Cela permet de relancer doucement la consommation des ménages, portée par des gains de salaire réel. Les conditions de financement entravent toutefois l’investissement des ménages et des entreprises, ce qui se traduit notamment par des difficultés dans le secteur du bâtiment. Le climat de l’emploi se normalise et retrouve une évolution plus proche de l’activité réelle, plus atone donc.En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le ralentissement de l’activité économique se poursuit au quatrième trimestre 2023, avec un volume d’heures rémunérées qui croît de moins en moins depuis le début de l’année. L’industrie est le secteur qui semble le mieux résister au contexte économique national et international dégradé. En revanche, la construction et l’immobilier subissent des perturbations, qui pèsent sur les mises en chantier et les permis de construire. Dans le tertiaire marchand, la croissance s’essouffle et la fréquentation touristique faiblit en fin d’année.L’emploi régional, dont la croissance ralentissait depuis plusieurs trimestres, stagne en cette fin d’année 2023. Le tertiaire marchand, secteur le plus pourvoyeur d’emplois de la région, voit ses effectifs baisser pour la première fois depuis 2020. Cela pèse sur l’emploi global, malgré le dynamisme de l’industrie et de l’intérim. Le taux de chômage reste stable. Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter à un rythme soutenu et ont dépassé en 2023 leur niveau d’avant-crise Covid. Les créations d’entreprises sont en baisse ce trimestre.
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En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les logements de particuliers sont détenus à 75 % par des ménages multipropriétaires. Du fait notamment de l’importance des résidences secondaires, c’est plus qu’au niveau national (68 %).Hors résidence principale, les biens détenus par les ménages multipropriétaires sont plus souvent destinés à la location dans les grandes agglomérations et utilisés comme résidences secondaires dans les communes touristiques, en particulier dans les stations de ski.Les ménages multipropriétaires possédant au moins un bien immobilier dans la région sont plus aisés, plus âgés et possèdent plus de biens que l’ensemble des ménages multipropriétaires en France.Plus d’un tiers de ces ménages multipropriétaires implantés dans la région n’y résident pas. C’est notamment le cas de la majorité de ceux qui y possèdent une résidence secondaire, par ailleurs plus aisés. Les multipropriétaires bailleurs sont plus souvent actifs et plus jeunes. Ceux détenant des logements vacants sont les moins aisés.
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Si les tendances récentes en matière de démographie et de comportements de cohabitation se poursuivaient, 2,6 millions de ménages résideraient en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2050, soit 315 000 de plus qu’en 2018. La croissance du nombre de ménages ralentirait toutefois sur la période, du fait de l’essoufflement de l’élan démographique régional. Elle passerait de 15 900 ménages supplémentaires par an entre 2018 et 2030, soit un rythme proche de celui observé lors de la décennie 2008-2018, à 6 200 entre 2030 et 2050.L’évolution des comportements de cohabitation deviendrait le principal moteur de cette croissance. À elles seules, les séparations plus nombreuses et les mises en couple plus tardives seraient ainsi responsables de quatre ménages supplémentaires sur dix. Vivre seul deviendrait le mode de cohabitation le plus fréquent. Il concernerait 45 % des ménages en 2050, dont 167 000 personnes âgées de 85 ans ou plus, vivant à domicile.
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En 2020, 2 663 000 femmes résident en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 52 % de la population. Avant 49 ans, les femmes vivent moins souvent seules que les hommes. La situation s’inverse après 65 ans, les hommes étant moins touchés par le veuvage. La monoparentalité concerne essentiellement les femmes. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, près d’une femme sur cinq de 35 à 49 ans vit dans une famille monoparentale. Cela influe fortement sur l’exposition à la pauvreté des femmes puisqu’un tiers des femmes seules de la région et leurs enfants sont pauvres.Hommes et femmes ne poursuivent pas le même type d’études. Au lycée, les femmes sont plus nombreuses dans la voie générale, alors que les hommes sont surreprésentés dans les voies professionnelle et technologique. Au sein de chaque voie, les spécialités choisies diffèrent fortement, ce qui se traduit sur les métiers occupés. Dans la région comme en France, les femmes sont plus diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes. Toutefois, elles sont moins souvent en emploi que les hommes, l’écart étant davantage marqué dans la région qu’au niveau national. Elles sont également plus fréquemment à temps partiel que les hommes, d’autant plus en présence d’enfants. À temps de travail équivalent, tous niveaux de postes confondus les femmes perçoivent des salaires en moyenne 16 % inférieurs à ceux des hommes. Le différentiel salarial s’accroît avec l’âge.La parité en matière de représentation dans la vie publique locale est encore loin d’être atteinte, seul un maire de la région sur cinq est une femme.
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Du fait de prix immobiliers élevés dans la région, la moitié des ménages locataires ne pourraient pas acheter leur logement actuel ou acquérir un logement adapté à leur composition familiale. Ces résultats, obtenus sur la base d’un scénario intermédiaire de coût du logement, de taux d’emprunt et d’apport, varient fortement en fonction des prix immobiliers et des taux d’intérêt bancaires.Au sein de la région, les différences sont très marquées avec, d’un côté, un littoral, notamment azuréen, aux prix élevés et, de l’autre, des zones financièrement plus accessibles, telles la vallée du Rhône ou l’axe durancien. Ainsi, selon sa localisation, le nombre moyen de m2 qu’un ménage pourrait acheter varie du simple au double. Les ménages locataires devenus propriétaires achètent souvent à proximité de leur ancien logement et plus grand que la taille théoriquement adaptée à leur composition familiale actuelle.
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En Provence-Alpes-Côte d’Azur, en 2020, près de 240 000 logements sont vacants, soit 7,6 % du parc total de logements, une proportion inférieure au niveau national. Entre 2009 et 2020, ce nombre de logements vacants a augmenté de près d’un quart - soit 45 000 logements supplémentaires - , plus rapidement que le parc de logements. Provence-Alpes-Côte d’Azur est toutefois la région, après la Corse, dans laquelle la vacance de logement a le moins crû sur la période.La vacance de logement est généralement plus faible dans les intercommunalités touristiques ou connaissant un marché immobilier dynamique marqué par des prix élevés. Elle est en revanche plus importante dans celles où la population augmente peu.
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En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022 dans tous les départements, entre 2030 et 2035. En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région.
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Le choc mondial sur les prix de l’énergie de ces derniers trimestres s’estompe. Il laisse place à une baisse progressive de l’inflation dans les économies occidentales, qui redonne de l’air à la consommation des ménages. En France, cela se traduit par une activité de moins en moins contrainte et un probable reflux des tensions inflationnistes à venir. Cependant, les taux d’intérêts élevés constituent encore un frein à l’investissement et aux dépenses à crédit. Les perspectives dans le secteur du bâtiment, en particulier sur le segment neuf, sont peu optimistes.En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’activité économique continue à ralentir au troisième trimestre avec un volume d’heures rémunérées qui croît moins vite depuis le début de l’année 2023.Les secteurs de la construction et de l’immobilier font face à un contexte économique dégradé qui pèse à la fois sur les mises en chantier, les autorisations et les transactions. À l’inverse, l’industrie reste sur une tendance positive, bien plus qu’au niveau national. La croissance s’essouffle dans le tertiaire.L’emploi régional reste globalement stable, avec des différences notables entre secteurs. Notamment, la construction est en difficulté, alors que l’hébergement-restauration crée des emplois. Le chômage repart à la hausse, après une longue période de baisse. Le nombre de demandeurs d’emploi ne diminue plus, pour la première fois en deux ans. Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter à un rythme soutenu et dépassent pour la première fois sur un an leur niveau d’avant-crise sanitaire.
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Au 1er janvier 2021, 5 127 840 personnes vivent en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Entre 2015 et 2021, la population régionale croît en moyenne de 0,4 % chaque année, un rythme supérieur au niveau national (+0,3 %) mais plus modéré que dans les autres régions du sud de la France. Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France métropolitaine dont la croissance démographique n’a pas diminué par rapport à la période 2010-2015. Le solde migratoire, différence entre les installations dans la région et les départs, est désormais le principal moteur de la hausse de population.Le Var reste le département le plus dynamique, au 13e rang national. La croissance démographique est la plus élevée dans les communes de 5 000 à 50 000 habitants.
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INSEE Données sociodémographiques par quartiers et arrondissements de Marseille


Un rapport sur les inégalités hommes - femmes à Paris, à lire.


Indice de Gini (indicateur d'inégalité de salaire)


Indice de fragilité de la population à Marseille


La géographie prioritaire à Marseille



Les équipements à Marseille


Laurine Farasse
Antoine Massiani
Laetitia Langlois